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Depuis la 3e période du match #3, Bobrosvky a les chiffres d’un gardien de la Ligue américaine

Dans les deux premiers matchs de la finale de la Coupe Stanley, Sergei Bobrovsky avait l’air du meilleur joueur au monde.

Il n’a accordé qu’un seul but à la puissante attaque des Oilers, stoppant au passage 50 des 51 tirs dirigés vers lui.

On disait alors qu’il allait – sans aucun doute – gagner le trophée Conn-Smythe, remis au joueur ayant été le plus utile pendant les séries éliminatoires de la Coupe Stanley. #MVP

Cela dit, depuis la troisième période du troisième match, c’est plus difficile pour le gardien.

En fait, c’est vraiment difficile. 

Les Panthers ont réussi à se sauver avec la victoire dans le match #3 même si les Oilers ont marqué deux fois lors du troisième engagement…

Mais depuis la 3e période de ce match-là, Bobrovsky a accordé un (énorme) total de 14 buts sur 64 lancers.

Ce n’est pas ce que tu veux de la part de ton gardien numéro un, surtout à ce moment-ci de la saison.

Ses derniers matchs, ça ressemble à ça :

  • 11 arrêts sur 16 tirs dans le match #4 (taux d’efficacité de .688)
  • 19 arrêts sur 23 tirs dans le match #5 (taux d’efficacité de .826)
  • 16 arrêts sur 19 tirs dans le match #6 (taux d’efficacité de .842)

On dirait que les rôles sont inversés.

De l’autre côté de la patinoire, Stuart Skinner est en feu puisqu’il a accordé seulement cinq petits buts aux Panthers dans les trois derniers matchs de la finale.

Je n’avais pas ça sur ma carte de bingo, disons-le ainsi. Et je suis persuadé que c’est la même chose pour la plupart d’entre vous.

J’ai donc hâte de voir comment les Panthers (et Bobrovsky) vont sortir demain soir, alors que la saison sera en jeu.

Est-ce que la formation floridienne entamera le match en pleine confiance, après ce qui s’est passé dans les dernières rencontres? 

Matthew Tkachuk disait après le match #6 que les Panthers sont « exactement où ils voulaient être », alors que les joueurs n’arrêtent pas d’affirmer qu’ils ont confiance en leurs moyens (et en leur gardien).

Ils n’ont pas le choix de regarder vers l’avant… Mais si les Oilers marquent rapidement et qu’ils prennent contrôle du match lors de la première période, je vois mal les Panthers revenir de l’arrière pour remporter la Coupe Stanley.

Les Oilers sont trop confiants, et les Panthers sont trop brisés pour que ça arrive. 

En rafale

– C’est sûr!

– Belle histoire.

– Derick Brassard assure que sa carrière est terminée. [La Presse]

– Habituellement, c’est un très bon signe.

– Dommage.

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