Tout le scandale entourant Hockey Canada a pris d’énormes proportions. Et avec raison, d’ailleurs. Il était grand temps de dénoncer et de pointer du doigt l’organisation pour les gestes qu’elle a commise.
Mais, le nuage sombre présent au-dessus de la fédération canadienne de hockey sur glace n’est pas prêt à se dissiper afin de faire place au soleil. Loin de là, même. Et c’est en découvrant des histoires comme celle-là qu’on peut en venir à cette conclusion.
Martin Leclerc a rédigé un article qui a été publié ce matin sur le site web de Radio-Canada. On lit dans son papier qu’un arbitre du nom de Derrick Henderson s’est gravement blessé lors d’un match pee-wee il y a 20 ans… Et qu’il n’a jamais reçu le support escompté de la part d’Hockey Canada.
Dans les faits, les bobos de M. Henderson font en sorte qu’il ne peut même plus marcher aujourd’hui puisqu’il est handicapé après avoir subi de graves blessures cervicales.
Ça, c’est après que M. Henderson se soit vu refuser l’accès à la police d’assurance/responsabilité à d’éventuels poursuivants de Hockey Canada à de nombreuses reprises et qu’il ait dû effectuer des « démarches insistantes » afin d’avoir accès à ses droits.
Le dernier document public résumant la couverture d’assurance de Hockey Canada a été rédigé en 2015, puis révisé en 2019-2020. Il y est spécifié en caractères gras que les membres ont le droit de consulter la police maîtresse de Hockey Canada. – Martin Leclerc
Et en gros, c’est aujourd’hui qu’il apprend qu’il y avait des millions de dollars cachés afin de l’aider… qui n’ont tout simplement pas été utilisés.
Suite à un accident survenu dans un match pee-wee il y a 20 ans, cet arbitre est resté handicapé à vie. Les assurances de Hockey Canada ne l’ont pas couvert. Et là, il apprend que des dizaines de millions dormant dans les coffres étaient censés l’aider. https://t.co/9YYqAD7RMN
— Martin Leclerc (@MLeclerc_Hockey) November 30, 2022
C’est aberrent, tout simplement. Non, en fait… C’est dégueulasse.
On attend toujours de connaître l’identité des nouveaux dirigeants de la fédération de Hockey Canada, mais une chose est sûre : il va y en avoir, du pain sur la planche. La confiance devra être renouvelée avec les commanditaires, les joueurs, mais surtout… Avec tous les partisans de hockey au pays.
Parce qu’en ce moment, je n’ai vraiment pas peur de dire que j’ai honte de voir tout ça se produire. Et je suis certain à 1000 % que je ne suis pas le seul.