Des agents veulent réduire le nombre de rondes au repêchage

En ce moment, comme vous le savez, le repêchage de la LNH a sept rondes. On parle surtout des premières rondes quand vient le temps d’analyser les espoirs qui seront choisis.

Les autres rondes sont juste moins populaires.

C’est vrai publiquement, mais ce l’est aussi pour certains agents de joueurs. Selon ce que rapporte Elliotte Friedman dans le cadre de son podcast, plusieurs agents aimeraient voir le repêchage passer de sept à quatre rondes.

Pourquoi? Parce que les agents ont le sentiment que les espoirs qui sont repêchés dans les rondes plus lointaines sont souvent ceux qui n’ont pas de contrat en bout de ligne. Ils peuvent donc aller voir ailleurs, mais plusieurs années après avoir été réclamés.

Cela suivrait le modèle du baseball, qui a réduit son repêchage de 50 à 30 rondes récemment. C’est surtout parce que les organisations ont moins d’équipes dans les mineures qu’avant, mais quand même : le résultat est malgré tout une réduction des rondes du repêchage.

Les agents se disent donc que si les espoirs n’étaient pas repêchés, ils pourraient aller voir les équipes qui seraient intéressées à les signer comme agent libre au lieu d’être «pris» pendant des années avec une organisation qui doit composer avec une limite de contrats.

L’Association des joueurs pourrait se battre pour ça, par ailleurs, en vue de la prochaine convention collective de 2026.

Au cours des dernières années, le Canadien a eu quelques joueurs qui ont été repêchés par le club dans les rondes cinq à sept et qui ont de l’impact avec le grand club. C’est parfois ce qui fait la différence pour des équipes.

Joshua Roy, Rafaël Harvey-Pinard, Cayden Primeau, Michael Pezzetta, Jake Evans et Brendan Gallagher, qui a été un joueur très important dans son prime, sont tous des exemples de l’édition actuelle.

Ceci dit, on peut penser que s’il n’y avait que quatre rondes, il y aurait plus de cas à la Arber Xhekaj, signé après avoir été ignoré. Les cas à la Harvey-Pinard, repêché plus vieux pour le tester dans la LAH, deviendraient plutôt des joueurs signés que repêchés… mais signeraient-ils à Montréal?

Avoir un tel système ferait en sorte que les 128 choix restants auraient encore plus de valeur. Cela changerait sans doute leur valeur sur le marché des transactions, incluant lors de la date limite des transactions.

Ce serait aussi plus dur pour le CH de repêcher des Québécois de la LHJMQ.

Notons que dans le coaching staff du Canadien, deux hommes (Martin St-Louis et Alex Burrows) n’ont pas été repêchés et deux autres (Stéphane Robidas et Trevor Letowski) ont été des choix lointains quand ils jouaient. Les quatre ont eu une longue carrière dans la LNH.

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