Des changements à prévoir dans le système de développement du Canadien?

Concilier son désir de sélectionner le meilleur joueur disponible à la nécessité de recruter plus de joueurs issus du Québec est un défi énorme. Lorsque les dépisteurs du Canadien déblatèrent afin de finaliser leurs listes qui dicteront leurs sélections, ils ne peuvent pas mettre tout avis en faveur de joueurs européens et américains en sourdine. Malgré la riche histoire du CH, le but est toujours le même : gagner.

Que ce soit avec des Chinois, des Australiens ou des Canadiens, la victoire est l’objectif ultime.

Cela n’enlève rien au fait que le Tricolore soit l’ambassadeur du hockey au Québec. Si ce n’est pas le repêchage, il doit trouver une manière de faire fleurir le talent local…

Ses initiatives présentes ne sont pas mauvaises. Accorder des chances dans la Ligue américaine à plusieurs produits issus de la LHJMQ compense beaucoup pour l’abstention du CH à sélectionner des produits québécois. Le hic, c’est que de la manière dont se présentent les choses, plusieurs joueurs s’étant entendus avec le Rocket risquent de passer beaucoup de temps sur la galerie de presse, puisque l’équipe détient 35 patineurs sous contrat.

Si la tendance se maintient, ces patineurs n’auront pas d’alternatives et seront forcés de manger leur pain noir, puisque le Canadien ne possède aucune équipe dans la ECHL.

L’an dernier, le CH était affilié conjointement avec les Sénateurs d’Ottawa au Beast de Brampton. Disons qu’il ne semblait pas y faire beaucoup confiance, car il n’y cédait que très rarement des joueurs…

C’est dommage. Posséder une équipe dans ce circuit permet à plusieurs joueurs d’obtenir un emploi. Cela permettrait également au CH de tenter de développer plus de David Desharnais.

Les Leafs l’ont réalisé récemment. En s’entendant à long terme avec les Newfoundlands Growlers, ils acquièrent un troisième niveau de développement. Ce n’est pas une dépense importante qui peut rapporter beaucoup…

Mais bon. Peut-être que Geoff Molson regarde ses lignes avec un immense sourire aux lèvres.

Andrew Zadarnovski estime qu’il est possible que l’abstention de se doter d’un club affilié dans la ECHL est prévue. Un nouvel aréna qui sera prêt à accueillir du hockey en 2020-2021 pourrait être la nouvelle niche du club-école du club-école du Canadien.

Voilà qui sera une bonne nouvelle. Difficile de demander mieux de la part de la Sainte-Flanelle que d’offrir des emplois à des Québécois en plus d’aider l’économie de la région en y basant une nouvelle équipe de hockey.

Espérons qu’il ne s’agisse pas que de rumeurs!

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