La pandémie de la COVID-19 entraîne plein de mauvaises nouvelles avec elle. Le fait qu’on n’ait présentement pas de hockey nord-américain à se mettre sous la dent n’est qu’un seul exemple des effets dévastateurs du virus. Plusieurs joueurs de hockey ne reçoivent actuellement aucun salaire. Quand on fait (ou qu’n a fait) des millions de dollars annuellement dans la LNH, on peut passer par-dessus ce congé prolongé assez facilement, mais qu’en est-il de ces joueurs qui font carrière dans la Ligue américaine (ou dans des circuits inférieurs)?
Disons que les salaires distribués par la deuxième ligue de hockey en importance sur le continent ne ressemblent en rien aux salaires de la LNH.
Le gardien Alex Lyon, qui prévoit jouer dans la Ligue américaine la saison prochaine, signé une entente d’un an bonne pour 700 000 $ (un volet) en septembre dernier avec l’organisation des Flyers de Philadelphie. S’il a eu la chance de signer un gros contrat (pour la LAH), il est bien conscient que ce n’est pas le cas de tous ses coéquipiers. En entrevue avec le Philadelphia Inquire, le cerbère de 27 ans a rappelé que certains joueurs reçoivent à peine 51 000 $ par saison, soit le salaire minimum au sein de la ligue.
HOCKEY | «Beaucoup de gens ne comprennent pas que plusieurs joueurs sortent de l’université ou gagnent seulement un montant minimal https://t.co/F7gwIbjztT
— TVA Sports (@TVASports) November 3, 2020
Les joueurs de la LAH ne sont payés que lors de la saison régulière. C’est donc dire qu’ils ne reçoivent pas de chèque lors des séries éliminatoires et de la saison morte. Ces joueurs n’ont pas été payés depuis des mois et doivent attendre le retour du hockey avant de penser au prochain dépôt dans leur compte de banque.
Le problème, c’est que ces gars-là doivent garder la forme, un emploi à temps plein, afin d’être prêt à retourner sur la patinoire quand le temps sera venu. Ils ne peuvent pas investir tout leur temps dans un emploi temporaire afin de patienter.
Ça me rappelle drôlement la situation dans laquelle les joueurs de la LCF, qui vivent avec des salaires semblables (un peu moins élevés en moyenne) à ceux de la LAH. On se rappellera que le quart-arrière des Alouettes, Vernon Adams Jr., avait dû se résigner à faire de la livraison de nourriture sur Uber Eats.
Le retour du hockey est important pour les amateurs, mais n’oublions pas ceux qui vivent et font vivre leur famille grâce à leur jeu et qui sont menottés pour le moment.