S’il y a un mois, mon collègue Éric Martel rapportait que certaines équipes de la LNH commençaient à s’inquiéter du comportement de certains joueurs semblant être accros au populaire jeu Fortnite, l’inquiétude est maintenant passée à un autre niveau dans les rangs juniors majeurs.
Il s’agit d’une réalité. Bien des joueurs professionnels y jouent dans leur temps libre. Une victoire d’Alexander Ovechkin avait même été capturée en vidéo, un moment d’extase qui sert d’exemple parfait de la personnalité du capitaine des Capitals.
Here’s Conn Smythe Trophy (Stanley Cup MVP) winner, and new Stanley Cup Champion, Alexander Ovechkin playing Fortnite! https://t.co/8Zdv40zdpJ
— Mark Rein (@MarkRein) June 8, 2018
Sauf que certains abusent. Certains sont en retard, certains manquent de sommeil, bref, ça devient une problématique.
Dans la Ligue de l’Ontario, une équipe aurait décidé de contraindre tous ses joueurs de retirer toute mention du jeu sur leurs réseaux sociaux, alors que l’équipe qui n’a pas été nommée juge que le problème est rendu sévère.
An OHL team employee tells me some players have been advised to scrub Fortnite references from social media accounts.
Some NHL teams consider the video game a major distraction/obsession.— Rick Westhead (@rwesthead) August 28, 2018
Est-ce que des contraintes similaires pourraient se pointer le bout du nez dans la LNH d’ici peu?
Ce serait difficile, pour être honnête. Lorsque la réalité est qu’une obsession/dépendance est claire, peut-être que des mesures pourraient être prises, mais une règle générale ne devrait pas être imposée. Dans un circuit sérieux comme la LNH, les cas particuliers devraient en théorie être les seuls à être atteints.
Des joueurs comme J.T. Brown, qui diffusent leurs sessions pour la charité, pourraient se plaindre si jamais il y avait des contraintes.
Chez les juniors, disons que c’est compréhensible. Il s’agit d’un obstacle à leur développement…
Mais selon certaines personnes habitant dans ces villes d’Ontario, jouer à Fortnite est mieux que se promener en ville jusqu’à 2 heures du matin, dans les bars.
Sauf qu’on ne les empêche pas de jouer. On ne veut tout simplement pas qu’ils donnent l’image d’accros.
Disons pour l’instant qu’on devrait continuer d’entendre parler des dépendances aux jeux vidéos, dans la LNH, alors que celles-ci sont de plus en plus prises au sérieux.
Par ailleurs, Artturi Lehkonen et Andrew Shaw se sont portés au jeu récemment, cependant freinés par des bugs.
https://twitter.com/arsilehkonen/status/1033796887978168321