Jacques Demers, c’est un bagarreur, c’est un homme authentique aimé de tous. Le dernier pilote du Canadien à avoir soulevé une Coupe Stanley peut désormais s’endormir bien au chaud avec une couverture du Canadien, que lui a donné en cadeau le personnel qui s’occupe de sa santé.
Malgré les déboires actuels de « son » équipe chérie, monsieur Demers aime cette organisation de tout son cœur. Jamais il n’osera les abandonner, peu importe son état de santé. Jacques Demers, c’est ça. Dans sa chambre, il observe les matchs attentivement et doit prendre plusieurs notes dans sa tête, c’est certain.
Beau texte de Bertrand Raymond sur Jacques Demers @RDSca https://t.co/My6ekSaQEy
— Raphaël Doucet (@raphdoucet) March 13, 2018
Jacques est l’un des plus grands communicateurs que j’ai eu la chance d’observer de loin. Il utilisait sa voix pour supporter ses amis, commenter des matchs de hockey, et encore plus. Pour lui, rien n’est plus important que les amitiés sincères. Il y accorde beaucoup d’importance et il a su prendre soin de ses grands camarades. Son père n’a pas été délicat avec lui dans le passé, donc c’est sans aucun doute une raison du « pourquoi » monsieur Demers souhaite être aimé. Et ça fonctionne! Quel homme!
Tout le monde lui démontre beaucoup d’amour. À l’Antichambre, il est toujours du générique et Stéphane Langdeau le salue régulièrement en début d’émission. Chaque fois que l’un de ses proches vient briser sa solitude, il affiche son grand sourire. Son frère Michel lui a même permis, tout récemment, de jaser via Facetime avec Michel Therrien et Denis Savard. Savard a d’ailleurs souligné à Jacques que ça faisait presque 25 ans qu’ils avaient soulevé la coupe ensemble. Un moment touchant pour Jacques.
Son frère Michel l’a répété : C’est important pour lui d’être aimé, c’est ce qui le tient.
Merci à Bertrand Raymond pour ce récit très touchant.