Des statistiques suggèrent un éveil des gros canons du CH

Si la tendance se maintient, le Canadien terminera sa saison avec une récolte de 225 buts.

Cette récolte égalerait presque celle de la saison précédente, alors que le Tricolore n’avait inscrit qu’un but de plus. Étonnamment, c’est avec cette production offensive que l’équipe montréalaise a dominé la division atlantique, terminant même au dixième rang du circuit pour le nombre de buts marqués.

Malgré les apparences, ce statu quo est loin d’être de bon augure : dans une Ligue nationale qui compte davantage, le Canadien ne s’améliore pas.

Pourquoi, à l’image de ses adversaires, l’offensive du Canadien ne progresse pas? Pourtant, on mise sur une offensive quasi identique à celle de la saison dernière, hormis l’arrivée de Jonathan Drouin puis le départ d’Alexander Radulov…

À première vue, les gros canons des Glorieux semblent jouer de malchance.

Le pourcentage de tir est une statistique utilisée lorsque l’on souhaite cibler les joueurs surfant sur des séquences hors normes. À long terme, cette statistique tend à se stabiliser. Plus la différence entre le pourcentage actuel et celui d’une année référence diverge, plus il y devrait y avoir un changement dans le nombre de buts marqués pour un joueur.

Au moment où l’on se parle, il n’y a que deux attaquants importants qui détiennent un pourcentage de tirs réussis plus élevé cette année que lors des dernières saisons.

Normalement, nous serions en droit de nous attendre à plus de buts de la part d’Alex Galchenyuk, Max Pacioretty, Paul Byron et Jonathan Drouin…

Sauf que les statistiques ne font pas foi de tout.

Il n’est pas impossible que les attaquants du CH s’épanouissent tout simplement moins à l’intérieur du système de Claude Julien qu’ils ne le faisaient sous les ordres de Michel Therrien… et que cela devienne une tendance.

La situation dans laquelle doivent composer plusieurs patineurs du CH a également changé! La forme et la confiance d’Alex Galchenyuk inquiète, Max Pacioretty serait blessé et Jonathan Drouin s’adapte à une nouvelle position en plus de ne plus miser sur des coéquipiers de premier plan.

D’autant plus que les nouvelles réglementations mettent potentiellement des bâtons dans les roues du Canadien…

Statistiques ou pas, disons que Marc Bergevin a manqué un brin de clairvoyance en pensant que son équipe s’était améliorée suite au départ d’éléments offensifs tels que Alexander Radulov, Andrei Markov et Nathan Beaulieu…

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