Desharnais: «Je crois que j’ai encore bien des années devant moi» | P.K. Subban de retour en ville | Ott retrouve son bon ami Muller

David Desharnais s’est adressé aux médias montréalais cet avant-midi tout juste avant de s’envoler pour Edmonton et il l’a fait avec la plus grande classe.

Le Québécois a tenu à préciser que cela n’a jamais été son intention de quitter Montréal, et qu’il y aurait joué encore 20 ans si c’était dans le domaine du possible.

Desharnais est optimiste, ce qui arrive souvent aux joueurs qui changent d’adresse alors qu’ils n’avaient plus de rôle au sein de leur équipe – ils se sentent valorisés par le fait qu’une autre formation voulait de leurs services. Même si sa production est en chute constante depuis deux ans, il croit avoir encore plusieurs années dans les jambes.

Chiarelli l’a vanté comme un joueur intelligent et puissant sur la rondelle. Il croit que l’acquisition de Desharnais lui permettra d’utiliser Draisaitl à l’aile, aux côté de McDavid. Desharnais serait essentiellement à Edmonton la version améliorée de Derek Roy, qui avait joué un grand rôle dans le développement de Nail Yakupov (maintenant à St-Louis) il y a deux ans.

Le hockey est un marché sans pitié qui fait drôlement les choses. Danault et Desharnais avait tissé des liens étroits dans le vestiaire, mais Desharnais a été doublé dans la hiérarchie par son propre ami lorsqu’il s’est blessé. Le départ de Desharnais aujourd’hui est directement lié à l’émergence de Danault au centre du Tricolore.

https://twitter.com/phildanault/status/836959352888123393

Puisqu’on parle de camaraderie, Desharnais n’oubliera jamais l’impact que Max Pacioretty aura eu sur sa carrière. Les deux joueurs ont été complices dans la Ligue américaine (Hamilton), et dans la Ligue nationale et ont formé un duo dangereux.

Dans tout ça, Marc Bergevin composera avec une pression politique d’autant plus grande pour amener une autre présence québécoise dans le giron de l’équipe. Peut-être qu’elle se trouve à l’interne, sachant que Charles Hudon brille de tous ses feux dans la Ligue américaine.

Steve Ott retrouve Muller à Montréal  

Pas de doute que Kirk Muller a joué un rôle dans la venue à Montréal de Steve Ott. Muller était un adjoint de Hitchcock à St-Louis et il a évolué sur le même trio qu’Ott à Dallas en 2002-2003.

Muller détient possiblement le meilleur échantillon d’observation disponible sur la nouvelle acquisition du Canadien, mais il ne faut pas se leurrer: il n’est plus le joueur de soutien de luxe qu’il était jadis. En bon vétéran, Ott a flatté les partisans du Canadien dans le sens du poil, lui qui avait écorché le système défensif de Michel Therrien l’an passé.

Et mine de rien, le Tricolore mise dorénavant sur une kyrielle d’agitateurs… Pas des «goons» à proprement parler, mais des joueurs qui font sortir l’adversaire de ses gonds, en réduisant son niveau de concentration sur la patinoire. Voyons voir si cela aura un impact tangible en séries éliminatoires… Probablement que oui, mais la question demeure: à quel point?

En somme, je crois fermement que Ott trouvera le moyen d’être utile à Montréal seulement s’il réussit à provoquer plus de pénalités qu’il en écope. Car sur la glace, son impact est nettement négatif sur le différentiel de buts de l’équipe.

À noter que la nouvelle peste du CH revêtira le très rare numéro 92!

Subban horoné par le gouverneur général du Canada  

P.K. Subban est de retour en ville. Le philanthrope a été honoré par nul autre que le gouverneur général du Canada David Johnson ce matin, dans son propre atrium de l’Hôpital de Montréal pour enfants. Son don de 10 millions de dollars – le plus grand jamais versé par un athlète canadien – lui a valu une décoration du service méritoire (division civile).

Sur place, Subban en a profité pour signer le chandail de ce superfan.

Vous pouvez maintenant suivre les activités de sa Fondation sur Twitter.

https://twitter.com/PKSubban1/status/836958095641280512 

 

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