Deux entraîneurs québécois à l’avenir incertain dans la LNH

Hier, les Sharks de San Jose ont embauché leur entraîneur-chef. Ils ne l’ont pas fait en pigeant dans le sac à coachs puisque Ryan Warsofsky a été choisi par la direction du club.

Les 32 équipes actives de la LNH ont donc un entraîneur, à ce point-ci. Les Coyotes, une franchise inactive, n’en ont pas, évidemment.

Les équipes en sont donc à trouver les adjoints qui manquent dans les différentes équipes, mais en gros, on sait quel sera le portrait des 32 bancs à travers la Ligue nationale.

Mais est-ce qu’un changement est encore possible au poste d’entraîneur-chef? Ça se peut.

Dans les faits, avec les différents DG qui ont changé d’équipe (il y a eu trois annonces récemment), cela ouvre la porte à des évaluations potentielles du staff qui est en place.

Les Blues ne changeront pas d’entraîneur. Les Hurricanes ne changeront pas d’entraîneur. Mais les Blue Jackets, eux? Est-ce que le poste de Pascal Vincent est en jeu suite à l’arrivée de Don Waddell?

Darren Dreger a mentionné ne pas avoir entendu Waddell donner à Pascal un vote de confiance. Le Québécois a travaillé dans des conditions impossibles cette année dans l’environnement des Blue Jackets. Peut-il sauter? Peut-être.

Quant à Guy Boucher, on lit dans un papier de The Athletic que Craig Berube n’a pas encore fini d’évaluer son staff : on ne sait donc pas si Boucher et Mike Van Ryn reviendront.

Rappelons que Lane Lambert vient d’être embauché, lui. Il a perdu son emploi avec les Islanders en janvier quand Patrick Roy est débarqué en ville.

Dans les deux cas, si jamais un changement a lieu à ce temps-ci de l’année, Vincent et Boucher pourraient avoir de la difficulté à retomber sur leurs pattes. Ce n’est cependant pas impossible de penser qu’un entraîneur quelque part les considérera comme adjoint.

Sinon, est-ce que Vincent pourrait aller dans la LAH? Est-ce que Boucher pourrait retourner à la télé? Pourraient-ils prendre une année off? Ce sont des idées possibles, j’imagine.

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