Développement de Slafkovsky : Craig Button tire à boulets rouges sur le CH

Après neuf matchs disputés, Juraj Slafkovsky n’a qu’un point au compteur. Il n’a pas encore trouvé le fond du filet et sa production offensive inquiète.

Mais poussons la note encore plus loin. Je n’ai pas peur d’affirmer que Slaf a connu un bon départ… Mais je n’ai pas peur non plus d’affirmer que le jeune du Canadien a l’air perdu sur la patinoire depuis quelques rencontres.

Surtout depuis qu’il a été jumelé à Alex Newhook.

La combinaison ne fonctionne pas, tout simplement. Newhook n’est pas en mesure de le faire produire même si c’est sa job et lorsqu’ils sont tous les deux sur la patinoire, les chances de marquer sont minces (voire presque inexistantes).

Ce n’est pas nouveau, mais le Canadien a de la difficulté au niveau du développement. On l’a réalisé avec Jesperi Kotkaniemi…

Et le CH est en train de faire la même erreur qu’avec KK : Juraj Slafkovsky a été lancé dans la gueule du loup alors qu’il n’était pas prêt à jouer dans la Ligue nationale.

Craig Button ne s’est pas gêné en critiquant l’organisation montréalaise sur les ondes de TSN :

Le Canadien est en train d’échouer le développement de Juraj Slafkovsky. C’est une leçon qui, d’une manière ou d’une autre, n’a pas été apprise.

Juraj Slafkovsky n’a que 10 tirs au but depuis le début de la saison. Il n’est pas capable de se créer du temps et de l’espace pour se donner ses propres chances de marquer.

Slaf a été repêché au premier rang parce qu’il avait connu du succès sur la scène internationale. Il avait été brillant au Championnat du monde et aux Jeux olympiques en portant les couleurs de son pays natal (Slovaquie) parce qu’il a trouvé une façon de marquer des buts et de produire offensivement.

L’échantillon était peut-être mince, mais ses performances (et son attitude) ont convaincu les dirigeants du Tricolore.

On dit souvent que la confiance est un élément très important dans la game d’un joueur de 18-19-20 ans et il est là, le problème avec Slaf depuis son entrée dans la grande ligue.

Il joue avec les mains serrées sur son bâton parce qu’il a peur de faire des erreurs. Et c’est ce qui arrive quand un joueur arrive trop rapidement dans la LNH. 

Le Canadien devra, avant longtemps, s’asseoir afin de discuter du premier choix au total du repêchage 2022.

Parce que si Slafkovsky continue d’avoir des difficultés et qu’il n’est pas en mesure de trouver la confiance, il n’avancera jamais dans sa progression.

C’est beau, l’idée de lui donner des chances et des opportunités quelconques… Mais il doit les saisir aussi. Slaf ne deviendra pas dominant du jour au lendemain s’il joue constamment avec les fesses serrées.

Ça va lui nuire plus qu’autre chose, au final… Et on va encore dire que le Canadien a fait une erreur avec un jeune joueur talentueux.

PLUS DE NOUVELLES