Alain Sanscartier m’a chatouillé l’oreille de façon positive en indiquant que le Canadien de Montréal était rendu à l’étape suivante. À la suite du petit ménage, de la transition vers la jeunesse et surtout, la réussite de ramener l’attitude et le leadership, Marc Bergevin peut désormais se pointer le 1er juillet et danser avec les gros morceaux. Matt Duchene, Erik Karlsson ou Artemi Panarin, Bergevin doit mettre sa tête sur la bûche, il est rendu là. D’ailleurs, Panarin a presque dit oui au Canadien de Montréal avant que les Blackhawks de Chicago s’en mêlent (le 29 avril 2015).
https://twitter.com/A_Sanscartier/status/1138452068677685256
Ce qui est charmant dans cette histoire, c’est que le Tricolore semble prêt à franchir une autre étape afin d’accéder au niveau supérieur. Trevor Timmins, Marc Bergevin et leurs acolytes ont réalisé tout un travail en sélectionnant des candidats qui sont devenus d’excellents espoirs, ce qui a permis à l’équipe d’assurer son futur, alors que le présent est tout aussi reluisant. Bref, aussi bien ajouter deux ou trois pièces pour s’installer parmi le premier tiers du circuit.
Même s’ils n’ont pas dansé ce printemps, le nouveau système de jeu implanté, un système en provenance du style de Dominique Ducharme, a fait jaser positivement à travers le circuit. Un système moins hermétique, axé sur la vitesse, c’est attirant pour un joueur offensif avec «du patin». Pour tous ces changements, autant pour le groupe de coachs, que les pions déplacés au niveau de l’exécutif, le chef d’orchestre se nomme Marc Bergevin. Voilà, c’est dit!
Avec tout ça, les fanatiques ont raison de s’enthousiasmer à l’aube du repêchage, où les cordages devraient certes recommencer à bouger.