Dominique Ducharme a un plan pour chaque joueur (et tout le monde y adhère)

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Je ne sais pas pour vous, mais depuis que le Canadien s’est retrouvé acculé au mur face aux Maple Leafs après la quatrième rencontre de cette série, ma perception de Dominique Ducharme a beaucoup changé. Non, je ne voulais pas forcément le voir être remplacé à la fin de la présente saison, mais depuis six matchs, on dirait qu’il a fait adhérer ses joueurs à son système, et ça rapporte.

Chaque joueur semble avoir son petit rôle à jouer, et tous s’en acquittent très bien. Le trio de Danault musèle les éléments adverses à chaque soir, celui de Suzuki est une menace offensive constante, celui de Kotkaniemi joue avec énergie dans les deux sens de la patinoire tandis que celui de Staal joue de l’échec-avant inspiré.

Et en défense, il mise beaucoup sur son top-4, ce qui rapporte aussi. Les gars jouent de grosses minutes et sont quand même efficaces.

Or, ces rôles, Ducharme les avait énoncés clairement à ses joueurs avant le début des séries. C’est ce qu’a révélé Paul Byron un peu plus tôt aujourd’hui.

De toute évidence, ça a fonctionné. Byron n’a évidemment pas répété chacun des rôles assignés par Ducharme, mais sans pouvoir le garantir, je pense que ça ressemblait en grande partie aux rôles que j’ai énoncés plus haut.

L’entraîneur-chef du Canadien a pris le pouls de son équipe, a noté les forces de chacun de ses joueurs et ça lui a permis de créer cet alignement qui a fait en sorte que son équipe a goûté à la victoire à ses six dernières sorties.

Et hier soir, Ducharme a récompensé ses joueurs en offrant sensiblement le même temps de glace à chaque attaquant. Ça permet à la fois de garder le moral des troupes et de ne pas brûler personne pour le deuxième match en 24 heures, qui sera disputé ce soir.

Donnons aussi un peu de crédit aux joueurs. Ils ont tous adhéré au plan de Ducharme et ont accepté leur rôle. Personne n’a voulu jouer au sauveur ou se prendre pour un autre joueur : on a fait confiance à l’entraîneur et les résultats sont assez impressionnants.

À chaque victoire, l’étiquette d’intérim de Dominique Ducharme disparaît un peu plus. À cette heure, en fait, il est peut-être déjà mort et enterré, et ce serait amplement mérité.