Dominique Ducharme mérité d’être nommé entraîneur-chef sans intérim

Le Canadien a causé une grosse surprise hier soir en éliminant les Maple Leafs de Toronto en sept matchs. La remontée de 3 à 1 dans la série est le sujet de l’heure partout en ville aujourd’hui, et c’est tout à fait compréhensible.

On va se le dire : Montréal n’aurait jamais gagné cette série sans l’apport de son gardien de but étoile, Carey Price. Ce dernier a été phénoménal dans pratiquement toutes les rencontres et a donné une chance de gagner à son club chaque soir qu’il était devant le filet.

Mais il faut aussi souligner le travail qu’a fait l’entraîneur-chef de l’équipe, Dominique Ducharme. Le coach a apporté des changements à sa formation (bien qu’ils n’aient pas souvent fait l’unanimité) et ça aura marché au final en voyant les récents résultats.

Ducharme a fait grandement confiance à ses jeunes et la stratégie a rapporté gros. Dans le match d’hier, bien qu’il n’avait pas le dernier changement, il ne semblait pas avoir peur d’envoyer les trios de Kotkaniemi et de Suzuki contre celui de Matthews et les jeunes ont encore une fois bien fait.

Avant le match d’hier, Kotkaniemi, Suzuki et Armia avaient participé à 18 des 23 derniers buts du Tricolore en séries – il est donc normal de voir les jeunes Nick et KK obtenir plus de temps de glace.

En remportant cette série, surtout de la manière que l’équipe l’a fait, on peut commencer à croire que Dominique Ducharme deviendra le (vrai) entraîneur-chef du Canadien. Le mot « par intérim » semble être éliminé de la conversation et c’est mérité.

La même chose va pour Marc Bergevin. Comme l’explique si bien Martin Leclerc dans sa plus récente chronique, il serait un peu absurde de voir les deux hommes être congédiés en vue de la prochaine saison :

Dans ces circonstances, on voit mal comment Geoff Molson pourrait virer Marc Bergevin. Et on voit encore plus mal comment le DG pourrait oser démettre un jeune entraîneur qu’il avait lui-même placé dans une situation extrêmement difficile et qui a fini, contre vents et marées, par tirer un immense lapin de son chapeau. – Martin Leclerc

Le pacte de Marc Bergevin avec le CH viendra à échéance à la fin de la saison 2021-2022 et il ne serait pas surprenant de le voir signer une prolongation de contrat.

À moins d’un revirement de situation où Bergevin déciderait de quitter et que le nouveau DG nomme un (nouvel) entraîneur-chef… Il serait plutôt renversant qu’un tel scénario se produise, mais c’est une hypothèse comme une autre.

PLUS DE NOUVELLES