Donald Brashear : Mario Tremblay a été son pire coach

Donald Brashear a fait son nom dans la Ligue nationale de hockey par les poings.

Il est vu comme un des plus grands hommes forts de l’histoire.

Il a dû affronter plusieurs durs à cuire, dont Bob Probert et Georges Laraque.

Ce dernier a été le plus gros challenge de Brashear, lui qui vieillissait tranquillement lors de l’arrivée de Laraque dans la LNH.

C’est ce qu’il a mentionné lors de son passage sur les ondes de Radio X, plus tôt aujourd’hui.

Par contre, ce n’est pas ce qui est ressorti le plus dans cette entrevue d’une vingtaine de minutes, avec Dany Houle, Jordan Boivin et Josey Arseneault.

À la fin de l’entretien, Jordan Boivin a posé une question bien spécifique à Brashear, qui est maintenant assistant à l’entraîneur du National de Québec dans la LNAH.

Boivin voulait savoir qui était le pire entraîneur que Brashear a eu dans sa carrière LNH.

Après quelques essais des animateurs, dont John Tortorella, Brashear a répondu que c’était Mario Tremblay, lorsqu’il jouait pour le Tricolore.

Cependant, il tenait à préciser qu’il n’a absolument rien contre la personne, mais simplement qu’il n’était pas fait pour être coach, encore moins à Montréal.

Il a aussi ajouté qu’il pensait que Tremblay aurait fait un meilleur entraîneur adjoint.

Il aimait rire avec les joueurs, mais lorsqu’une décision sérieuse devait être prise, il n’était pas le meilleur.

Les animateurs ont par la suite parlé du fameux incident entre Patrick Roy et Mario Tremblay.

Les deux ne s’aimaient pas du tout à ce moment-là et ça s’enflammait (beaucoup) dans le vestiaire.

Rappelons cependant que Roy et Tremblay se sont réconciliés avec le temps et qu’ils ont même fait une publicité ensemble, il y a un peu moins de trois ans.

Pour revenir à l’incident, Brashear a brièvement discuté comment ça se passait dans la chambre lorsqu’il évoluait pour le CH.

« Je me suis fait rappelé des mineurs. J’arrive là et à un moment donné, lui (Patrick Roy) et un autre se sont battus à coups de poings dans la chambre. Et quand Mario est arrivé, il se pognait avec… Ce qu’il m’a impresssionné, c’est qu’ils étaient des roommates avant. » – Donald Brashear

« L’autre » en question n’a pas été nommé, mais n’en demeure pas moins que Brashear en a vu des trucs dans sa carrière.

L’homme de 52 ans n’a pas élaboré plus que ça sur les raisons derrière son choix du pire entraîneur qu’il a eu.

D’autres sujets très intéressants ont été abordés lors de cet entretien.

Un commentaire de Brashear qui m’a un peu surpris, c’est qu’il a ouvertement dit qu’il n’a jamais été pour les bagarres.

J’imagine qu’il le faisait, car ça lui a permis d’atteindre son rêve de jouer dans la LNH et qu’il n’était vraiment pas mauvais, non plus.

Mais il a mentionné ceci suite à une question sur l’abolition des bagarres dans la LHJMQ.

Disons que je ne m’attendais pas à ce qu’il ait toujours été contre les bagarres dans le hockey.

Bref, bonne chance à Brashear en tant qu’adjoint du nouveau club dans la LNAH, le National de Québec, qui dispute son premier match à vie, ce soir.

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