Dossier Brassard : Dorion a deux raisons pour être aussi gourmand

La bonne nouvelle chez le Canadien : Phillip Danault sera en mesure d’accompagner l’équipe pendant le voyage… toutefois, il attend toujours le feu vert des médecins. Un retour qui sera certes le bienvenu au sein de l’équipe, qui manque clairement de caractère, alors que Danault est l’un des 4-5 guerriers de ce noyau.

Cela dit, pendant que Danault attendra le feu vert, Marc Bergevin tentera fort probablement de vendre quelques joueurs… Toutefois, sera-t-il gourmand aux yeux de ses homologues? Est-ce que cette gourmandise l’empêchera de conclure quelques pactes? Puisqu’il est question de GM qui demande la lune en retour de ses poulains, Bergevin n’est pas le seul à « avoir » cette philosophie. Son collègue d’Ottawa a mis la barre haute pour celui qui souhaite acquérir les services de Derick Brassard.

À Ottawa, le plan est de rebâtir la fondation et le casque blanc sera encore Pierre Dorion, lui qui a décroché un nouveau pacte avec l’équipe. Brassard devient donc une pièce séduisante que pourrait utiliser le GM. Le problème, c’est qu’il a mis le Québécois dans la vitrine sans réelle envie de s’en débarrasser.

En retour de Brassard, Dorion exige un choix de premier tour, un espoir de premier plan et un autre petit quelque chose. Absurde. Complètement. J’adore Brassard, mais il ne figure pas dans le premier tiers des meilleurs jours de la Ligue nationale. Un joueur de deuxième trio, qui peut atteindre les 50 points. C’est ça, Derick Brassard. Son contrat est un tantinet particulier.

Si les Sens ne parviennent pas à le troquer d’ici le 1er juillet, il restera au sein de l’équipe puisque l’organisation lui aura déboursé un bonus de 2.5 millions et qu’il ne restera qu’un million à payer lors de sa dernière année en 2018-19. Il deviendra une aubaine pour les Sens, qui n’aiment pas beaucoup dépenser.

Son prix est cher, mais combien de centres de qualité se retrouvent sur le marché actuellement?

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