La bonne nouvelle chez le Canadien : Phillip Danault sera en mesure d’accompagner l’équipe pendant le voyage… toutefois, il attend toujours le feu vert des médecins. Un retour qui sera certes le bienvenu au sein de l’équipe, qui manque clairement de caractère, alors que Danault est l’un des 4-5 guerriers de ce noyau.
Phillip Danault fera le voyage, mais pas Shea Weber, Andrew Shaw et Ales Hemsky.
Phillip Danault will travel with the team today, but Shea Weber, Andrew Shaw and Ales Hemsky will not.#GoHabsGo
— Canadiens Montréal (@CanadiensMTL) 12 février 2018
Cela dit, pendant que Danault attendra le feu vert, Marc Bergevin tentera fort probablement de vendre quelques joueurs… Toutefois, sera-t-il gourmand aux yeux de ses homologues? Est-ce que cette gourmandise l’empêchera de conclure quelques pactes? Puisqu’il est question de GM qui demande la lune en retour de ses poulains, Bergevin n’est pas le seul à « avoir » cette philosophie. Son collègue d’Ottawa a mis la barre haute pour celui qui souhaite acquérir les services de Derick Brassard.
À Ottawa, le plan est de rebâtir la fondation et le casque blanc sera encore Pierre Dorion, lui qui a décroché un nouveau pacte avec l’équipe. Brassard devient donc une pièce séduisante que pourrait utiliser le GM. Le problème, c’est qu’il a mis le Québécois dans la vitrine sans réelle envie de s’en débarrasser.
Senators talking to teams about Derick Brassard; price is believed to be a 1st RD pick, top prospect plus 3rd piece. Brassard has another year left on his deal next season at $5 M aav although it's $3.5 M in real cash
— Pierre LeBrun (@PierreVLeBrun) February 12, 2018
En retour de Brassard, Dorion exige un choix de premier tour, un espoir de premier plan et un autre petit quelque chose. Absurde. Complètement. J’adore Brassard, mais il ne figure pas dans le premier tiers des meilleurs jours de la Ligue nationale. Un joueur de deuxième trio, qui peut atteindre les 50 points. C’est ça, Derick Brassard. Son contrat est un tantinet particulier.
Si les Sens ne parviennent pas à le troquer d’ici le 1er juillet, il restera au sein de l’équipe puisque l’organisation lui aura déboursé un bonus de 2.5 millions et qu’il ne restera qu’un million à payer lors de sa dernière année en 2018-19. Il deviendra une aubaine pour les Sens, qui n’aiment pas beaucoup dépenser.
Son prix est cher, mais combien de centres de qualité se retrouvent sur le marché actuellement?