Dossier Jim Montgomery : la raison pour laquelle Martin St-Louis doit surveiller ses arrières

Hier, les Blues ont surpris la planète hockey en embauchant Jim Montgomery. Après tout, le club avait déjà un entraîneur en place et rien ne laissait croire qu’il était sur un siège éjectable.

Mais même si les Blues ne comptaient pas changer d’entraîneur, le fait de voir un homme de la trempe de Jim Montgomery être disponible a rendu le changement possible et un congédiement a eu lieu.

Doug Armstrong l’a dit : si les Bruins ne changent pas d’entraîneur, Drew Bannister est encore à Saint-Louis au moment d’écrire ces lignes.

Quand un entraîneur de son calibre, qui a des connexions avec la ville de Saint-Louis (il a commencé sa carrière à Saint-Louis, il y habite durant l’été parce que sa femme vient du coin et il a été un assistant là-bas récemment), est disponible, ça attire l’attention.

Et Doug Armstrong, qui connaît bien Don Sweeney en raison de leur rôle avec Hockey Canada, n’a pas eu de misère à demander la permission pour lui jaser dans les derniers jours.

Tout ça pour dire que le monde du hockey, c’est un monde où le timing est très important. C’est ce qui fait en sorte que tous les entraîneurs de la LNH doivent surveiller leurs arrières.

Et c’est ce qui me fait demander ceci : qui est le Jim Montgomery de Martin St-Louis? Qui est cet entraîneur qui pourrait faire en sorte que la direction du CH pourrait se dire qu’un changement est la chose à faire?

Qu’on se le dise : la situation est différente à Montréal parce qu’à Saint-Louis, Montgomery a été embauché avec le but de ramener le club en séries. Le CH ne cherche pas à sauver sa saison à ce point-là.

La dernière fois que le CH a fait ce que les Blues ont fait, c’est quand Claude Julien a été limogé de Boston, justement.

Les attentes ne sont pas les mêmes à Montréal qu’à Saint-Louis, mais il faut se rappeler que chaque défaite comme celle encaissée par le CH samedi laisse des traces.

Non, je ne suis pas en train de dire que le poste de Martin St-Louis est en danger. Mais je me demande : si Jim Montgomery, que Renaud Lavoie a déjà lié au Canadien par le passé, avait été congédié dans trois mois et que le CH avait continué de perdre de la sorte, qu’aurait pensé la direction de la Flanelle?

Personne n’a la réponse à ça, évidemment, puisque c’est hypothétique. Mais la réflexion est intéressante à mes yeux.

Rappelons que Pascal Vincent, dans la LAH, fait du bon travail au sein de l’organisation du Canadien – et il parle français. Est-ce qu’un jour, c’est lui qu’on verra diriger le CH – et qui gagnera la Coupe Stanley? Qui sait.

Tout ce que je dis, c’est qu’un entraîneur ne doit pas prendre son poste pour acquis. Si David Ross (Cubs de Chicago) a perdu son poste de gérant après avoir vu ses patrons vanter son travail juste parce que Craig Counsell était disponible (à la Jim Montgomery), tout est possible.

Et parce que le club semble régresser, disons que la grogne monte.

Notons que d’entendre les fans huer le club ne doit pas passer inaperçu chez le Canadien. C’est arrivé à quelques reprises cette saison puisque les amateurs savent quand le club n’en donne pas assez.

Tout le monde doit surveiller ses arrières, dans ces moments-là.

En rafale

– En effet.

– À surveiller.

– Qu’en dites-vous?

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