Dossier Keith Yandle : les Flyers l’ont « échappé solide » selon Bob Hartley

Le dossier Ketih Yandle a été très mal géré par les Flyers de Philadelphie. Et non, je ne suis pas de ceux qui pensent que l’entraîneur-chef des Flyers est le seul à blâmer dans cette histoire. Une décision qui a un aussi gros impact sur l’image d’une organisation doit venir d’en haut. Et comme le dit Bob Hartley sur les ondes du 91.9 Sports, les Flyers l’ont échappé solide.

Les Coyotes de l’Arizona ont plus souvent qu’autrement été la risée de la LNH. Malgré cela, il y a quelques semaines, ils ont pris la peine de faire jouer Phil Kessel un petit 30 secondes avant de l’envoyer en Arizona sur un vol privé pour qu’il puisse assister à la naissance de son enfant sans perdre sa séquence de matchs consécutifs.

Les Flyers, eux, ont simplement décidé de laisser Yandle dans les estrades. Oui, je comprends, Yandle est mauvais cette saison. Oui, je comprends, il ne mérite peut-être pas de jouer. Et comme le dit Bob Hartley, si les Flyers étaient dans une course pour les séries éliminatoires, ils auraient eu totalement raison d’asseoir Yandle.

Mais ce n’est pas le cas.

Et pour ceux qui disent que les Flyers se doivent de faire de la place aux plus jeunes, je suis d’accord. Mais Nick Seeler est un défenseur de 28 ans qui a joué un peu plus de 10 minutes samedi soir. Est-ce que ça aurait été si difficile de donner ces minutes à Yandle.

Certains disent que c’est parce que Seeler avait livré un furieux combat à Nicolas Deslauriers dans le match d’avant.

Bon, je ne suis pas d’accord avec cette logique, mais ce sont les Flyers donc c’est possible.

Alors, pourquoi ne pas employer sept défenseurs? Ou encore, utiliser Yandle à l’aile sur un quatrième trio? Les possibilités étaient multiples.

Les Flyers ont choisi la pire.

On parle d’un gars qui aurait pu devenir le premier joueur de l’histoire à jouer 1000 matchs consécutifs. Un exploit qui l’aurait suivi pour le restant de sa vie. À la place, il devra se contenter de se faire dépasser par Phil Kessel au premier rang de l’histoire d’ici peu.

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