Doug Armstrong à Toronto, la «rumeur» qui refuse de mourir

Il y a un nom sur toutes les lèvres dans les médias torontois, en ce moment : Doug Armstrong, des Blues, fait partie des candidats qui retiennent constamment l’attention dans la course au poste de DG des Maple Leafs.

Elliotte Friedman en a parlé il y a quelques jours et Chris Johnston l’a inclus dans sa liste de candidatures possibles aujourd’hui.

Mettons quelque chose au clair, toutefois : il ne s’agit pas d’une rumeur, et le dossier n’a jamais dépassé le stade des spéculations.

C’est d’ailleurs dans cette optique que Darren Dreger a voulu calmer le bruit, aujourd’hui, en citant une source fiable de Saint-Louis qui croit que tout ce bruit semble être fabriqué.

Premièrement, il est important de mentionner que Doug Armstrong est non seulement toujours sous contrat avec les Blues, il a surtout signé une prolongation de contrat de cinq ans il y a moins de deux ans.

Déjà qu’il est inhabituel qu’un club soit en mesure de voler (façon de parler) un DG à une autre équipe, Armstrong est assuré d’un emploi à Saint-Louis jusqu’en 2026.

Il est vrai qu’il coche toutes les cases, et Pierre LeBrun a évoqué que grâce à sa bonne relation avec le propriétaire des Blues, Armstrong pourrait PEUT-ÊTRE le convaincre de le laisser partir malgré l’absence de clause de départ dans son contrat. Mais ça, c’est très spéculatif.

Mais SI c’était vrai…

SI Armstrong devait être un véritable candidat au poste, voici trois pensées qu’il faut avoir :

  1. Armstrong est celui qui a mentionné, à la fin de la saison, qu’il se sentait déconnecté de ses joueurs, d’un point de vue générationnel : «Ils vont jouer 18 minutes et ils seront satisfaits de la séquence de 18 secondes de leur jeu qui sera partagée sur YouTube et obtiendra un million de likes. Je dois essayer de comprendre pourquoi ils raisonnent de cette façon. C’est un bon projet estival pour un vieil homme comme moi.» Comprendrait-il vraiment Auston Matthews, Mitch Marner et William Nylander, qui bénéficient de beaucoup de lousse au niveau vestimentaire/social?
  2. Contre-argument au point #1 : ne serait-ce pas au contraire parfait qu’un vieux de la vieille traite cette équipe sans pitié, et sans développer de relation particulière avec ses joueurs? Ç’a été un problème pour Marc Bergevin, selon toute vraisemblance, et on dit toujours qu’un DG ne doit pas être trop proche de ses joueurs. Doug Armstrong qui gère la business des Leafs, ça pourrait faire changement.
  3. Contre-argument au point #2 : le boss de la business, c’est Brendan Shanahan, pas Doug Armstrong. Quitterait-il son plein contrôle avec les Blues pour se faire bloquer des transactions par un homme qui, malgré sa compétence, a moins d’expérience que lui à gérer une équipe de la LNH? Verrait-il un réel avantage à cet emploi à Toronto?

Bref. Les obstacles sont nombreux. Si t’as un petit deux piasses qui traîne, tu es peut-être mieux de ne pas le parier sur ce scénario et plutôt de le dépenser sur une slush au dépanneur.

Si l’inflation le permet, bien sûr. 

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