Doug Armstrong n’est pas préoccupé par le fait que Robert Thomas soit toujours sans contrat

Malgré le début des camps d’entraînement dans la LNH, plusieurs jeunes joueurs de très grandes qualités sont toujours sans contrat. Évidemment, les Elias Petterson, Quinn Hughes, Brady Tkachuk et Kirill Kaprizov sont ceux qui retiennent le plus l’attention, mais Robert Thomas, des Blues de St-Louis, est lui aussi dans cette situation.

Et selon le directeur général des Blues, ce n’est pas inquiétant.

Une des raisons qui expliquent le manque d’inquiétude de Doug Armstrong est le fait que c’est une situation qui se produit à de maintes reprises avec les jeunes joueurs depuis quelques années. On se souviendra que Mitch Marner et William Nylander, des Maple Leafs avaient aussi pris du temps avant de signer leur contrat respectif.

Et si on regarde du côté du Canadien, les négociations avec Jesperi Kotkaniemi n’avançaient pas beaucoup avant que les Hurricanes déposent leur offre hostile.

Le problème avec des joueurs comme Robert Thomas et Jesperi Kotkaniemi est selon moi plus important que dans le cas de joueur comme Quinn Hughes, par exemple. Hughes est déjà parmi l’élite de la LNH, il est donc évident qu’il signera un énorme contrat. Mais pour Thomas, quelle est sa valeur? Et encore pire, que vaut son potentiel? Un gars de 30 ans qui joue comme le fait présentement Robert Thomas mérite un montant X. Mais Thomas vaut plus que ce montant, parce qu’il est évident qu’il va s’améliorer au cours des prochaines années.

Le problème, c’est qu’il est impossible d’évaluer la progression d’un joueur à l’avance. On se souviendra que Marc Bergevin avait signé des gars comme Max Pacioretty et Brendan Gallagher pour des contrats à rabais, puisque ceux-ci s’étaient énormément développés après la signature.

Et c’est justement à cause de tel contrat que les agents et les joueurs demandent désormais plus d’argent. Ils ne veulent pas perdre d’argent sur le long terme.

Mais les équipes ne veulent pas surpayer pour un joueur qui a des risques de stagnation non plus.

C’est pourquoi il est très difficile de trouver un terrain d’entente.

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