Doug Ford croit que les joueurs présents à Toronto seront trop testés

La phrase « je ne suis pas un expert, mais… » devrait être interdite. Par la loi, s’il le faut.

Doug Ford, le premier ministre de l’Ontario, n’est pas un expert médical, mais il a quand même trouvé le moyen de critiquer une décision qui n’affecte pas négativement son gouvernement.

À Toronto, où joueront les 12 clubs de l’Est, les joueurs seront testés tous les jours pour s’assurer qu’ils ne contaminent pas personne. C’est la LNH et ses équipes qui sont en charge du processus, Toronto ne faisant « que » profiter des avantages économiques (dont les hôtels).

Mais le premier ministre s’est tout de même dit surpris de voir les joueurs se faire tester aussi souvent, offrant lui-même son point de vue sur la situation.

Quand ils m’ont dit que les joueurs allaient être testés tous les jours, je ne suis pas un expert médical, mais il me semble qu’ils n’ont pas besoin de subir des tests quotidiens. Peut-être aux trois jours, je ne sais trop.

Ils sont sévères avec les joueurs. Je pense que les gens souhaitent voir quelques matchs de hockey à la télévision. Je ne pense pas que ce soit trop mal. – Doug Ford

Sérieusement, cette intervention-là ne sert à rien. Il n’a pas vraiment à se soucier de cet aspect-là puisque ça ne touche pas son gouvernement d’un point de vue financier… à moins d’y voir un risque pour la ville de sa province. Mais ce n’est clairement pas le cas.

Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’il vaut mieux être plus prudent que pas assez. Pourquoi? Parce qu’avec le cirque de la LNH et les Blue Jays qui risquent de passer l’année à Toronto (et d’y inviter des clubs adverses), la ville ne doit pas devenir un petit foyer non plus.

Voilà d’ailleurs pourquoi les joueurs des Jays et des équipes adverses risquent la prison s’ils devaient quitter l’hôtel collé sur le Rogers Centre ou le stade. Ils devront être en quarantaine.

Il peut ne pas être d’accord ; c’est son droit et, à la limite, ça se défend. Mais à titre d’homme politique, il aurait pu se garder une petite gêne sur celle-là.

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