Nous sommes plusieurs à être au courant des mains incroyables de Jonathan Drouin. Du fait qu’il multiplie les jeux spectaculaires sur une surface glacée et qu’il est en mesure d’amasser des points à la pelle. Nous apprendrons cependant davantage à connaître le jeune homme de 22 ans au courant des prochains mois. JT Utah de 25stanley a amorcé le processus lors de son podcast d’aujourd’hui en nous révélant un fait assez intéressant sur Drouin : il aime se mettre en chest.
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Il n’y a aucun problème associé à cette action lorsqu’on se retrouve à la plage, sur son terrain en train de tondre la pelouse ou encore dans le confort de sa maison si l’air climatisé est en panne. Les choses se compliquent un peu quand le tout se passe dans un bar, alors que l’on est entouré de gens, et que c’est le club de hockey Canadien qui signe nos chèques de paye.
Trois personnes auraient rapporté au blogueur un comportement du genre. Une personnalité qu’il dit « big » dans le monde de la télé s’est dit déçue d’apprendre qu’il serait un peu « tête folle ». Deux autres sources lui auraient également signifié l’avoir aperçu sans t-shirt dans un bar, avec des facultés plutôt affaiblies.
Comme JT Utah et son collègue le spécifient, il est important de tenir compte de certains détails. L’ancien attaquant du Lightning vient d’empocher son plus gros contrat en carrière, il est jeune, et nous sommes en pleine période estivale. Sans vouloir excuser Drouin, il faut relativiser le tout dans son contexte. S’il ne néglige pas son entraînement aux dépens de sa consommation d’alcool durant l’été, il peut bien s’amuser un peu…
Cependant, ces justifications perdront beaucoup de leur poids une fois la saison régulière lancée. Si le numéro 92 en vient à aligner quelques matchs consécutifs sans s’inscrire à la feuille de pointage, et que des vidéos le montrant dans de telles situations font surface, la compréhension des partisans atteindra ses limites et bien assez vite.
Le patineur de Sainte-Agathe n’a surement pas appris à faire la fête au cours du dernier mois. S’il fait ce genre de choses ici aujourd’hui, il a forcément dû le faire aussi sous le soleil de la Floride. Et cela ne semble d’ailleurs pas avoir trop affecté son jeu, lui qui a inscrit un total de 53 points en seulement 73 matchs la saison dernière. La pression montréalaise est bien différente de celle à Tampa et il y aura certainement matière à adaptation. Mais s’il cumule les points à un rythme similaire avec sa nouvelle équipe, en chest ou pas, les fans devraient être bien plus cléments à son endroit.
Comme quoi des performances positives sur la glace du Centre Bell excusent bien des choses dans le marché montréalais. Il suffit toutefois de quelques contre-performances pour que ces excuses ne suffisent plus et que la moindre frasque en dehors du jeu provoque une tempête médiatique.