Je vous pose une question d’entrée de jeu… Et je vous donne des choix de réponse.
Où jouera Pierre-Luc Dubois, en 2023-2024?
- À Montréal?
- À Winnipeg?
- Ailleurs dans la LNH?
La deuxième option semble très, très peu probable. Après tout, Dubois et les Jets n’ont pas été en mesure de franchir la première ronde lors des séries éliminatoires cette année et cela peut être un facteur dans sa décision, lui qui sera agent libre avec compensation cet été.
Et, disons que les commentaires de Rick Bowness à l’endroit des joueurs de l’équipe n’aident pas la cause des Jets non plus.
On sait depuis pratiquement trois siècles que Dubois aimerait jouer à Montréal. Or, ça ne veut pas dire pour autant qu’il enfilera l’uniforme de la Flanelle au premier match de l’équipe la saison prochaine.
Dans les faits, Dubois pourrait décider d’accepter une offre hostile (d’un an) afin de jouer ailleurs qu’à Winnipeg l’an prochain… Pour ensuite devenir joueur autonome sans compensation à l’été 2024.
Cela est encore plus vrai quand on entend Elliotte Friedman dire qu’il pense que certains clubs seraient intéressés à le signer même si ce n’est que pour une saison.
Tiré du podcast de @FriedgeHNIC ce matin:
"Certains clubs sont intéressés à acquérir Dubois même si ce n'est que pour 1 an."
Cela dit, Montréal demeure la destination la plus réaliste pour lui, selon Friedman. Mais ça ne coûtera pas des "peanuts"! #CH #Habs #Canadiens
— Marc-Olivier Beaudoin (@MOBeaudoin1) April 28, 2023
Parce qu’il existe un monde où le Québécois signe ailleurs qu’à Montréal, qu’il tombe en amour avec sa « prochaine » ville et qu’il décide de signer un contrat à long terme avec sa « nouvelle » formation. Surtout si la formation en question démontre qu’elle a les outils afin d’être compétitive dans un futur rapproché.
Oui, son désir est de jouer à Montréal. Mais, en jouant (et en gagnant) ailleurs et en voyant que les choses vont très bien, son désir initial pourrait commencer à rapetisser.
Il est là, le problème pour Kent Hughes et l’organisation du CH.
Rappelons que si les Jets égalisent une offre hostile, la formation n’aurait pas le droit de l’échanger le temps d’une année civile complète selon les règlements de la convention collective.
C’est là où ça pourrait devenir plus qu’intéressant dans l’optique où, les Jets n’ont pas intérêt à le garder en sachant qu’il ne signera pas de prolongation de contrat à long terme à Winnipeg.