Échelle salariale : « J’espère que Slafkovský va avoir plus que Caufield » – Bob Hartley

À moins de vivre sous une roche depuis quelques semaines, vous savez probablement que Juraj Slafkovský est en train d’émerger à une vitesse fulgurante chez le Canadien. Le jeune attaquant slovaque engrange les points à un rythme effréné depuis un petit moment, lui qui en est d’ailleurs à huit matchs consécutifs avec un moins un point.

Et en six matchs depuis le début du mois, il a récolté 10 points. Il joue du très gros hockey, vraiment.

Par contre, depuis une semaine, on commence aussi à parler de la situation contractuelle du kid, qui en est à la deuxième année (de trois) de son contrat recrue. Concrètement, donc, ça veut dire qu’il peut signer une prolongation de contrat dès cet été.

La semaine dernière, je jasais un peu de tout ça avec des collègues chez DLC… et visiblement, je ne suis pas le seul qui a pensé à ça, parce que depuis quelques jours, c’est un sujet qui revient.

Antoine Roussel fait notamment partie de ceux qui lui donneraient un pacte de huit ans «le plus rapidement possible».

Cela dit, si ça devait se faire, la question des termes du contrat ferait jaser… et aujourd’hui, Bob Hartley a amené un point intéressant lors de son passage au show de Martin Lemay sur les ondes de BPM Sports : selon lui, si Slaf signe à long terme cet été, il s’attend à ce que son salaire annuel soit supérieur à celui de Cole Caufield.

Et il n’écarte pas un scénario dans lequel il est supérieur à celui de Nick Suzuki.

 

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Évidemment, c’est une affirmation qui fait réagir, mais comme le souligne Hartley, on peut penser qu’on commence à voir le vrai Slafkovský en ce moment. Si Slaf est capable de garder ce rythme-là pour l’entièreté de sa carrière, le club a sous la main un attaquant au profil rare qui va l’aider à gagner des matchs.

Et c’est là que l’échelle salariale du Canadien entre en ligne de compte.

Actuellement, les deux joueurs les mieux payés à Montréal sont Suzuki (7,875 M$ par année) et Caufield (7,85 M$ par année). On se souviendra que lors des négociations du contrat de Caufield, le CH voulait conserver son échelle qui faisait de Suzuki le joueur le mieux payé du club.

Je suis bien conscient que théoriquement, Carey Price fait 10,5 M$ par année, mais je me concentre surtout sur les joueurs actifs. Et surtout, rappelons que c’est Marc Bergevin (et non pas Kent Hughes) qui lui avait fait signer ce contrat.

(Crédit: Capture d’écran/CapFriendly)

En jasant du contrat de Caufield, Kent Hughes avait expliqué en juin dernier qu’il tenait à respecter l’échelle considérant que les longs contrats de Suzuki et de Caufield sont entrés en vigueur au même moment de leur carrière, c’est-à-dire au moment où leur contrat d’entrée avait pris fin.

Caufield avait signé à la fin de son contrat d’entrée, mais Suzuki avait signé (sous le règne de Bergevin) un an avant la fin de son premier contrat, ce qui serait le cas de Slaf cet été.

Théoriquement, donc, ce serait la même chose pour Slafkovský (dont la prolongation de contrat entrerait en vigueur au terme de son contrat d’entrée)… et si on conserve la même logique, il ne pourrait pas signer pour plus de 7,875 M$ par année s’il signe un contrat à long terme cet été.

À moins que la réalité ne soit différente dans le cas de Slaf, qui a été un premier choix au total.

Cela dit, ce qu’on voit de la part de Slaf ces-temps-ci est un signe assez clair qu’il a le potentiel de devenir un gros morceau des succès de l’équipe à long terme.

Un peu comme Nicolas Cloutier, j’ai tendance à penser que Slafkovský pourrait être l’attaquant le plus important du club.

D’un côté, il est difficile de voir le Canadien déroger de son échelle salariale, mais en même temps, il est difficile de s’imaginer un monde où Slafkovský déciderait de signer un contrat à la Jack Hughes. Ce serait possiblement une sacrée aubaine pour le Tricolore (surtout s’il atteint son plein potentiel), mais j’imagine que l’agent de Slaf le mettra en garde d’un tel scénario, parce qu’en ce moment, Hughes doit se dire qu’il aurait pu toucher pas mal plus d’argent.

De plus en plus, je commence à penser que Slafkovský ne signera son prochain contrat qu’à l’été 2025. À ce moment-là, votre avis vaut le mien à savoir si ce sera un pacte à long terme ou un contrat de transition.

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