Embaucher des ailiers sur le marché des joueurs autonomes, une bonne idée pour le CH?

La LNH est une ligue de copieurs. Il est fréquent que les équipes hors des séries éliminatoires tentent de plagier la recette des finalistes à la Coupe Stanley pour construire leur alignement. Au fil des ans, on a pu retenir qu’une bonne attitude, de la vitesse et une bonne ligne de centres permettent aux formations de connaitre de long printemps.

Puis, il y a le Canadien.

Un état-major montréalais qui, depuis la sélection de Carey Price en 2005, rêve aux grands honneurs se foutant de cette recette gagnante. En accordant une prolongation de contrat monstrueuse à son gardien, Marc Bergevin a pris la décision d’emprunter une avenue inexplorée au cours des dernières années pour créer son équipe, en misant sur l’arrière de l’alignement.

Cette décision a définitivement un impact sur l’alignement du Canadien, qui ne compte aucun centre ayant excédé la barre des 50 points cette année. Dans ce contexte, il est normal de croire que Marc Bergevin courtisera tout ce qui ressemblera à un centre sur le marché des joueurs autonomes cet été.

Le problème, c’est qu’outre John Tavares, il n’y a que Paul Stastny qui a franchi la barre des 50 points sur le marché. À moins de conclure une transaction impressionnante, Marc Bergevin aura donc de la difficulté à pourvoir ses besoins au milieu, s’il ne souhaite pas céder ses actifs les plus importants…

Il pourrait donc opter pour une autre stratégie. Pourquoi ne pas miser sur une profondeur redoutable à l’aile et des centres potables pour créer une offensive puissante?

Sonny Sachdeva estime que James Van Riemsdyk, Ilya Kovalchuk, James Neal, Rick Nash et David Perron cadreraient bien au sein du Canadien. Marc Bergevin pourrait peut-être procéder à l’embauche de l’un de ces joueurs à un coût plus raisonnable qu’un Tavares ou un Stastny…

Malgré le départ de Pacioretty, le CH pourrait donc compter sur un nouvel ailier du top 6, Alex Galchenyuk, Brendan Gallagher, Paul Byron, Charles Hudon, Artturi Lehkonen, Andrew Shaw et Nikita Scherbak pour former son top 9. Sans oublier un potentiel ailier qui pourrait provenir du troisième échelon du prochain repêchage…

Il y aurait certainement de quoi bâtir trois trios offensifs avec ce bassin de joueurs…

Mais, il y a un bémol important à souligner ici: avec un surplus d’ailiers, le Canadien débuterait probablement encore une fois la campagne avec Jonathan Drouin au centre. Une situation dans laquelle l’organisation ne permettrait pas au Québécois de s’épanouir pleinement offensivement

Bâtir une formation redoutable tout en optimisant le développement de ses poulains n’est certainement pas une tâche facile. Dans le cas du Canadien, qui semble toujours loin d’aspirer à quoi que ce soit, miser davantage sur la progression de ses attaquants talentueux devrait être la priorité.

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