Emil Heineman : son tir foudroyant va l’aider à s’établir dans la LNH

Emil Heineman ne fait pas partie des espoirs du Canadien dont on parle le plus ces temps-ci. Toutefois, il faut s’attendre à de grandes choses de sa part dans les saisons à venir. Il ne sera peut-être pas dominant avec le Canadien en octobre, mais il pourrait devenir une pierre angulaire du Rocket pendant la prochaine saison.

En fait, ce qui va l’aider, c’est son tir puissant. C’est ce qui lui a permis de se démarquer dès son arrivée à Laval à la fin du mois de mars.

L’attaquant suédois a trouvé le fond du filet à sept reprises en sept matchs à ses débuts à Laval.

Acquis dans la transaction envoyant Tyler Toffoli aux Flames, il est un des rares joueurs européens à réussir à être meilleur sur une glace nord-américaine qu’une patinoire internationale. Il s’est récemment confié à Anthony Martineau de TVA Sports à ce propos.

Oui, Heineman a confiance en son tir, mais il s’est même fait dire par des entraîneurs du Rocket que c’est ce qu’ils aiment chez lui. Ses entraîneurs lui ont dit qu’ils aiment le fait qu’il prend beaucoup de tirs vers le filet adverse.

C’est pas fou. Plus tu prends de tirs, plus tu as de chances de marquer un but. La tactique a très bien fonctionné si on se fie à ses sept buts à ses sept premiers matchs dans la LAH.

Et selon Anthony Marcotte, qui couvre le Rocket depuis le début de la franchise, c’est le meilleur tir, outre Cole Caufield, qui est passé à Laval.

Et c’est là qu’on voit l’avantage des plus petites glaces pour Heineman. Puisque la surface de jeu est plus petite, il se retrouve beaucoup plus souvent en position de marquer. En fait, sur une patinoire nord-américaine, il est presque possible de marquer de n’importe où dans la zone adverse (sauf peut-être de derrière le filet, mais il y a toujours la feinte du Michigan pour ça).

Heineman est intelligent. Il a compris ce concept et tire très souvent. Et ça rapporte!

Je me souviens des débuts de Jesperi Kotkaniemi avec le Canadien. Je le regardais aller et je me disais qu’il avait une tonne de chances de marquer, mais qu’il ne faisait pas assez confiance à son tir. Heinemenan l’a, cette confiance, et ça lui permet de se démarquer.

Il se démarque à un point tel que son entraîneur-chef avec le Rocket, Jean-François Houle, croit qu’il peut devenir un joueur important chez le Canadien dans le futur et que son potentiel est très élevé.

À 21 ans, Emil Heineman a encore beaucoup à prouver, mais il est parti sur le bon chemin. Le Canadien possède déjà un excellent franc-tireur en Cole Caufield, mais un de plus dans l’alignement ne ferait certainement pas de mal.

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