L’année 2020 avait été assez particulière dans la LNH. Pour ceux qui ont possiblement oublié, rappelons que cette année-là, la ligue avait dû interrompre ses activités au mois de mars en raison de la COVID-19, avant de reprendre le tout à l’été (dans une bulle) pour disputer ses séries éliminatoires.
C’était vraiment un moment particulier.
Entre le mois de mars et le retour au jeu, cela dit, les gars étaient responsables de garder la forme. La plupart étaient retournés dans leur coin de pays, et il était difficile pour les équipes de suivre le tout sur une base régulière.
Du lot, Jesperi Kotkaniemi était notamment retourné dans sa Finlande natale… et selon ce qu’a rapporté Martin Leclerc dans le dernier épisode de Tellement hockey, Kotkaniemi pensait garder la forme en jouant simplement au tennis.
Et quand je dis «en jouant au tennis»… c’est vraiment seulement en jouant au tennis.
Leclerc, qui a obtenu cette information de la part d’un ancien membre du groupe d’entraîneurs du Canadien, note que le club se doutait déjà à l’époque que KK n’était pas exactement à son affaire. Et avec les séries dans la bulle qui approchaient, la méthode prônée par le jeune Finlandais n’a pas exactement fait l’affaire du club.
On trouvait vraiment qu’il manquait de sérieux, et il a fallu le ramener à l’ordre.
Rappelons aussi qu’à ce moment-là, Kotkaniemi avait récemment été hospitalisé pour une blessure à la rate. On peut donc penser qu’une remise en forme serait plus que nécessaire considérant qu’il revenait d’une blessure majeure, mais visiblement, KK sentait que des parties de tennis seraient suffisantes pour qu’il soit fin prêt en vue des séries.
Quand on lit des histoires comme ça… on comprend rapidement pourquoi le club n’a pas tout mis en place pour conserver les services de son joueur quand les Hurricanes lui ont déposé une offre hostile.
Avec Kotkaniemi qui connaît une saison difficile en Caroline, on peut penser que tant qu’il ne développe pas une meilleure éthique de travail, il vit possiblement sur du temps emprunté dans le circuit Bettman.
Au moins, il aura 4,82 millions de bonnes raisons par année (d’ici 2030) de s’asseoir sur ses lauriers… à moins que les Hurricanes ne rachètent son contrat d’ici la fin de celui-ci.