À mes yeux, l’une des raisons qui rend le sport aussi agréable, c’est le fait que peu importe ce que disent les prédictions sur papier, c’est tout de même sur le terrain (ou, dans le cas du hockey, sur la glace) que ça se joue. Après tout, repensez au parcours en séries du CH à l’été 2021 : sur papier, l’équipe ne méritait pas forcément une place en finale, mais elle a trouvé le moyen de faire sa propre chance.
Et en 2022, on a eu droit à un autre exemple du genre, alors que les pauvres Coyotes de l’Arizona, qui sont dans les bas-fonds du classement, ont disputé un total de quatre matchs face aux puissants Maple Leafs, des aspirants aux grands honneurs.
Quelle a été la fiche des Coyotes durant ces quatre matchs? En fait, ils les ont tous remporté.
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Hier encore, les Coyotes l’ont emporté par la marque de 6-3 devant leurs partisans au Mullett Arena. Mine de rien, c’est une troisième victoire consécutive pour eux (ils ont également battu les Kings et l’Avalanche, qui ne sont pas des pieds de céleri non plus).
Sur papier, on s’entend que ce n’est pas un club dont Travis Boyd est le premier centre qui devrait donner du fil à retordre aux Maple Leafs. Or, sur la glace, c’est une autre histoire, alors que d’une façon ou d’une autre, les Coyotes semblent avoir le numéro des Torontois.
Tu ne gagnes pas quatre matchs consécutifs contre une même équipe simplement par chance : il y a clairement quelque chose qui joue en ta faveur, que ce soit au niveau tactique ou autre.
Parce que même si les Coyotes ne sont pas une puissance, ils demeurent une équipe de la LNH où jouent des joueurs professionnels. Sans avoir des Auston Matthews ou des Mitch Marner, la formation de l’Arizona est remplie de joueurs qui n’ont rien à perdre et tout à prouver. Le rôle de négligé aide grandement certains clubs qui ont des joueurs du genre.
Bref, il importe de reconnaître le gros travail des Coyotes face aux Maple Leafs en 2022, eux qui ne se sont pas laissés abattre par le fait qu’ils n’ont pas autant de joueurs de talent que leurs adversaires. Ceci dit, ils ont trouvé un moyen de gagner, et au final, c’est le plus important.
Chapeau aux Coyotes et à André Tourigny.