Récemment, on a appris que le plafond salarial de la Ligue nationale de hockey ne pourrait grimper qu’à partir de la saison 2025-2026. Mais ce serait de manière « significative ».
C’est Frank Seravalli du Daily Faceoff qui a rapporté cette information mardi, soutenant que la dette des joueurs aux propriétaires ne serait pas repayée avant 2025. Bon. Toute seule, cette nouvelle peut sembler banale. Mais il existe un lien à faire avec le Canadien – ou plutôt avec ce que le Canadien pourrait faire.
The #NHL reiterated today that the projection is the $1 billion debt held by the players will be repaid to owners by the end of the 2024-25 season.
If that projection holds, 2025-26 is the first season the salary cap could rise significantly.
— Frank Seravalli (@frank_seravalli) March 29, 2022
Au terme de la campagne 2024-2025 de la LNH, soit dans trois ans, plusieurs contrats significatifs qui figurent actuellement au sein de l’effectif du CH viendront à échéance. Advenant qu’aucun d’entre eux ne soit resigné ou échangé, cela représente un énorme montant à dépenser sur le marché des joueurs autonomes.
Autant chez les gars qui coûtent cher que ceux qui pèse un peu moins sur la masse salariale, on parle ici de :
- Jeff Petry, défenseur, 6 250 000$
- Christian Dvorak, centre, 4 450 000$
- David Savard, défenseur, 3 500 000$
- Joel Armia, ailier droit, 3 400 000$
- Jake Evans, centre, 1 700 000$
Pour cinq joueurs, cela fait 19,3 millions de dollars. C’est une somme considérable qui peut par la suite être déboursée sur le marché des joueurs autonomes.
Convenons-en, toutefois : il est plus que possible que d’ici 2025, aucun de ces joueurs ne fassent encore partie de la formation montréalaise, qui a clairement entrepris un virage vers la reconstruction lors de la dernière date limite des transactions.
Rappelons que Petry, Dvorak et Armia ont tous été ciblés par des rumeurs à un moment ou à un autre. Il serait assez surprenant de les voir résister trois ans de plus dans un climat qui songe régulièrement à les envoyer ailleurs. Mais, pour les fins de l’exercice, imaginons que Kent Hughes dispose d’un aussi gros montant pour aller chercher des grosses pointures. Ce ne serait pas déplaisant.
C’est également lors de la campagne 2025-2026 que les contrats volumineux de Carey Price et Shea Weber, deux poids morts d’un point de vue financier à Montréal présentement, doivent se conclure. Ils valent respectivement 10,5M$ et 7,9M$ annuellement, ce qui équivaut pratiquement aux salaires des cinq joueurs précédents.
Dans quelques années, à condition que la situation chez le Tricolore soit stable, on pourrait assister à une signature de taille. Mais justement, la situation ne risque pas vraiment de demeurer stable.