Il n’y a aucun doute que ce que le Lightning de Tampa Bay est en train d’accomplir est tout simplement historique. À l’époque du plafond salarial, se qualifier pour la finale de la Coupe Stanley trois fois de suite, et possiblement remporter les trois est un exploit incroyable.
Si on inclut la saison 2018-2019, lors de laquelle ils ont remporté 62 matchs de saison régulière, un record, c’est donc quatre années légendaires de suite.
Lors des deux dernières finales, un joueur s’est retrouvé déçu en raison des succès du Lightning et il s’agit de Corey Perry. Ce dernier a toutefois parfaitement mis à exécution le dicton anglais «if you can’t beat them, join them», puisqu’il a signé avec eux et se retrouve désormais en finale avec Tampa.
Et du même coup, Perry a accompli un exploit qui a seulement été réussi une autre fois dans l’histoire de la LNH, c’est-à-dire d’atteindre la finale de la Coupe Stanley trois ans de suite avec trois équipes différentes.
Will the third time be the charm for Corey Perry? 🤔 #StanleyCup | @NHL pic.twitter.com/F50L0PTHBi
— Sportsnet (@Sportsnet) June 12, 2022
Le seul autre joueur a avoir accompli cela est Marian Hossa. Ce dernier jouait avec les Penguins en 2008 lorsqu’ils ont perdu en finale face aux Red Wings. Il a ensuite rejoint Detroit l’année suivante pour perdre contre les Penguins. Hossa a finalement gouté au champagne en 2010 lorsqu’il a rejoint les Blackhawks et qu’ils ont vaincu les Flyers.
Tout comme ce fut le cas avec le Slovaque, est-ce que la troisième fois sera la bonne pour Perry?
Au moins, il peut se consoler en se disant qu’il a déjà remporté la Coupe Stanley avec les Ducks en 2007. Ajouter un autre titre solidifierait toutefois sa réputation comme un des grands gagnants de sa génération.
En effet, il compte déjà sur une médaille d’or avec le Canada à la coupe du monde de hockey (2016), le Championnat du monde (2016), les Jeux olympiques (2010 et 2014), ainsi que les Championnats du monde U20 et U18. Il avait aussi remporté la Coupe Memorial avec les Knights de London en 2005.
Bref, ce n’est pas surprenant que Perry ait autant de succès partout où il va. Il est le genre de vétéran que n’importe quelle équipe adore avoir. Avec un salaire de seulement 1 million $ pour encore une autre année, Julien BriseBois doit être très fier de son coup.
À Montréal, plusieurs doivent toutefois regretter que les services du vétéran n’aient pas été conservés…
Mais comme Marc Bergevin ne voulait pas lui offrir un contrat de plusieurs années, le projet ne s'est jamais concrétisé → https://t.co/YIUzX0TqoM
— DansLesCoulisses (@DLCoulisses) June 8, 2022