Entraîneur des Maple Leafs : « Joel Quenneville serait certainement intéressé »

Jeudi matin, les Maple Leafs ont confirmé ce à quoi (à peu près) tout le monde s’attendait : Sheldon Keefe ne sera pas de retour à la barre de l’équipe l’an prochain. L’entraîneur, dont la prolongation de contrat de deux ans n’est même pas encore commencée, a été congédié après l’élimination du club en première ronde.

Il y a été d’un message de grande classe suite à son congédiement, et on peut penser qu’il pourrait retomber sur ses pattes rapidement (possiblement avec les Devils), mais il ne sera pas à Toronto en 2024-25.

La question, désormais, c’est de savoir qui aura la tâche de diriger les Maple Leafs l’an prochain. Craig Berube est un nom qui revient, mais clairement, l’entraîneur devra connaître du succès en séries.

Or, il y a un autre nom qui circule un brin : celui de Joel Quenneville. Et selon Nick Alberga, Quennevile serait «certainement intéressé» par le poste s’il lui était offert.

Rappelons toutefois qu’en ce moment, il n’a pas le droit d’être entraîneur. Gary Bettman doit lui donner la permission pour qu’il puisse revenir (un peu comme ça avait été le cas pour Logan Mailloux, en gros).

Rappelons que Quenneville, qui a démissionné de son poste d’entraîneur des Panthers en octobre 2021, ne peut plus entraîner dans la LNH depuis que l’histoire de Kyle Beach a été mise en lumière. À l’époque, Quenneville était l’entraîneur des Blackhawks, et voir son nom être associé à tout ça l’avait forcé à quitter ses fonctions.

Ainsi, si les Maple Leafs veulent aller chercher Quenneville, ce sera une embauche qui ne fera pas l’unanimité. En fait, le dossier risque de ressembler à l’embauche de Mike Babcock avec les Blue Jackets l’été dernier… sauf que cette fois, au lieu du petit marché de Columbus, ce sera sous les regards du monstrueux marché torontois.

Une situation qui, clairement, ne sera pas idéale.

Mais malgré tout, il semble avoir le support de certains membres des médias. En plus d’Alberga, Steve Simmons a pondu une chronique dans lequel il explique pourquoi Quenneville est l’homme de la situation, tandis qu’Andy Strickland le considère comme «la meilleure option pour sortir Toronto de son marasme».

Je vous avoue que j’ai pas mal de difficulté à m’imaginer un monde dans lequel les Leafs opteraient pour une embauche qui, au final, sera controversée. En ce moment, d’ailleurs, aucun club n’a contacté la LNH au sujet de Quenneville (même si les choses ont encore le temps de changer, évidemment).

Que vous jugiez qu’il mérite de revenir ou non, j’ai de la difficulté à penser que ce ne serait pas une bombe à retardement à Toronto considérant la situation du marché. Je peux me tromper, mais si ça n’a pas fonctionné pour Babcock à Columbus…

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