Le groupe d’entraîneurs aux quatre coins de l’organisation du Tricolore est un sujet que nous n’abordons pas assez.
Pourtant, rendu à la mi-saison, on peut se demander si des changements seront bientôt apportés. Après tout, les gars en place ne sont pas tous les hommes de la nouvelle direction.
Martin St-Louis et Stéphane Robidas sont les seuls entraîneurs à avoir trouvé de l’emploi à cause de Kent Hughes et Jeff Gorton.
St-Louis est là pour rester (même si son contrat expire après la saison 2024-2025), mais que dire des autres?
Dans leur podcast Bon match! Dany Dubé et Martin McGuire se sont penchés sur la question.
McGuire se demande si la direction va se pencher sur la question de stabiliser son groupe d’entraîneurs cet été. Le journaliste entend qu’un entraîneur adjoint sera prolongé. Est-ce que ce sera l’entraîneur des gardiens Éric Raymond?
En relève à Stéphane Waite et Sean Burke, il a fait un excellent boulot avec les nombreux gardiens avec qui il a travaillé.
Depuis son embauche en janvier 2022, Hughes a eu de bons mots pour ses entraîneurs, surtout pour ceux du Rocket. Est-ce que le développement de gars comme Logan Mailloux, Arber Xhekaj et Jayden Struble va convaincre le grand patron de ramener les entraîneurs en cause? Peut-être. Jean-François Houle et sa bande n’ont rien à se reprocher.
Mais encore une fois, ce ne sont pas les hommes de la nouvelle direction.
Alors comment la direction veut bâtir son groupe d’entraîneur pour entourer Martin St-Louis?
Le cas d’Alexandre Burrows est très intéressant. Il a été engagé pour relancer le jeu de puissance, mais il ne va pas du tout. L’ancien attaquant des Canucks a trouvé du boulot avec le CH le 24 février 2021. Il ne serait pas juste de lui attribuer les insuccès de l’avantage numérique lors de la saison 2020-2021, donc.
Mais voici les rangs du jeu de puissance lors des deux saisons et demie avec Burrows derrière le banc :
- 2021-2022 : 31e rang sur 32
- 2022-2023 : 29e rang sur 32
- 2023-2024 : 21e rang sur 32 (en 45 matchs)
Bref, je ne suis pas convaincu que son travail ait convaincu la direction.
Quant à Dany Dubé, il est presque convaincu à 100 % qu’il va y avoir du changement. Il ne sait pas s’il va y avoir du changement derrière le banc en tant que tel, mais il va y avoir du changement dans la structure, la hiérarchie ou l’organigramme, selon lui.
Bref, ce sont des dossiers à suivre. Habituellement, les entraîneurs entrent en poste durant la saison morte. En tout cas, à Montréal, ça semble être la norme.