Alors que la retraite semble approcher à grands pas pour Carey Price, les débats sont ouverts ; les Canadiens doivent l’honorer, mais de quelle manière? Certains veulent voir son numéro retiré au plafond du Centre Bell, d’autres croient qu’il mérite aussi sa place au Temple de la renommée du hockey. Pour Eric Engels de Sportsnet, une statue à l’extérieur du Centre Bell pourrait être envisageable pour l’honorer.
Le journaliste ne croit pas que Price devrait être le seul à se mériter cet honneur. Il aimerait aussi voir une statue de Saku Koivu à l’entrée de l’amphithéâtre du CH.
Engels a expliqué son point lors de son passage au Sick Podcast de Tony Marinaro.
«Je serais cool avec le fait d’ériger une statue de (Carey Price et Saku Koivu). […] Particulièrement dans le cas de Koivu. Le gars a donné à Montréal. Sans lui, des gens devraient aller à deux heures de route en dehors de la ville pour avoir un examen TEP (Tomographie à Émission de Positons). Je crois que c’était un vrai Montréalais et un vrai ambassadeur des Canadiens de Montréal.» – Eric Engels de passage au Sick Podcast
Saku Koivu a connu une excellente carrière à Montréal, mais, comme l’explique Engels, il était surtout important pour la ville et ses partisans. C’était un vrai exemple de leader qui fait bouger des foules et qui peut donner le sourire à plusieurs.
L’argument principal afin d’offrir une statue à Price est qu’il a donné sa carrière à Montréal.
«Célébrer des joueurs comme (Koivu) et Price, qui a donné toute sa carrière de 15 ans à Montréal, placer une statue pour quelque chose comme ça pour les souvenirs, je crois que c’est approprié, mais le chandail au plafond, je ne sais pas.» – Eric Engels de passage au Sick Podcast
Tony Marinaro a ensuite donné son point de vue sur la situation. Les Canadiens possèdent une si riche histoire remplie de joueurs qui n’ont pas encore vu leur chandail retiré, que la situation du retrait du chandail de Carey Price n’est pas plus pressante qu’il ne le faut.
Même si Eric Engels n’est pas sûr qu’il soit approprié de retirer le chandail de Price, il pense quand même que le gardien a sa place au Temple de la renommée du hockey. Il explique son point par le fait que Carey Price n’a pas seulement excellé dans la LNH, mais surtout à l’international.
Sa médaille d’or aux jeux de Sotchi en 2014 parle d’elle-même, mais il a aussi été nommé meilleur gardien du tournoi. En 2007, il a aussi remporté le Championnat mondial junior avec le Canada, en plus d’être nommé meilleur joueur du tournoi (toutes positions confondues). Pour en rajouter plus encore, il a aussi remporté la Coupe du monde de hockey avec le Canada en 2016.
Et ce n’est pas tout. Il a remporté la coupe Calder et le trophée du joueur le plus utile des séries en 2007 avec les Bulldogs dans la AHL. Il faut ajouter à ça ses quatre sélections au Match des étoiles de la LNH et sa saison de rêve, en 2014-15, où il a battu le record du nombre de victoires en une saison pour un gardien du Canadien (44) et a remporté les trophées Hart (joueur le plus utile à son équipe), Vézina (meilleur gardien), Ted Lindsay (meilleur joueur selon ses pairs) et William Jennings (moins de buts accordés en une saison).
Avec toutes ces distinctions, le débat est lancé, mais ne soyez pas surpris si Carey Price atteint un jour le Temple de la renommée du hockey ou voit son numéro être retiré par Montréal.