Nouvelles

Eric Engels ne croit pas que Carey Price est en paix avec sa blessure

Pour la première fois depuis qu’il a été placé sur la liste des blessés à long terme, Carey Price s’est entretenu avec les médias, hier midi. Je vous propose de cliquer sur le lien juste ici pour avoir les détails de sa conférence de presse, un texte écrit par mon collègue Félix Forget suite aux commentaires du gardien.

Ce qu’on retient surtout, c’est que Price ne met pas une croix sur sa carrière. Il souhaite toujours vivre le rêve de tous les p’tits culs, soit de soulever la Coupe Stanley pour la première fois de sa vie.

Mais présentement, l’homme masqué ne peut s’entraîner au niveau de la Ligue nationale. Il ressent encore des douleurs au genou, ce qui l’empêche de bouger de la façon qu’il le souhaite.

Pour l’instant, l’important, c’est qu’il soit en mesure de pouvoir jouer et faire des activités avec ses enfants sans ressentir de douleur. Du moins, c’est ce qu’il nous a dit.

Moi, personnellement, en l’écoutant parler, hier… Je trouvais qu’il avait l’air heureux. J’ai trouvé qu’il avait l’air bien, mentalement, ce qui n’a pas été le cas dans les dernières années en raison de ses blessures et de son problème d’alcool.

Il était doté de son calme habituel, il faisait des blagues… Moi, j’ai aimé le Price que j’ai vu hier. J’ai trouvé qu’il avait l’air d’être en paix avec lui-même… Mais, Eric Engels voit les choses d’une façon différente.

De passage au récent épisode du Sick Podcast de Tony Marinaro (un excellent podcast que j’adore et que je vous suggère, en passant), le journaliste de Sportsnet a déclaré qu’il était facile de penser que Price va bien présentement en raison des signes dont je vous parlais ci-haut.

Il est encore en train de trouver des solutions à son problème de genou, et c’est frustrant pour lui. Il a dit à quel point les derniers mois ont été difficiles mentalement, avec la montagne russe d’émotions qu’il a vécues. Je pense qu’il est tellement facile d’en arriver à la conclusion en disant qu’il est en paix présentement… Mais il ne l’est pas. – Eric Engels

Je vous laisse écouter le segment qui suit (justement tiré du podcast) avant de poursuivre :

Je suis d’accord à 300% avec le fait qu’il ne faut pas juger un livre par sa couverture. C’est une règle de vie qui est très importante pour moi.

En même temps…

C’est vrai qu’il est difficile de percevoir ce qu’un être humain vit au quotidien. Je ne sais pas, ce qui se passe dans la tête de Carey Price.

Mais, moi, de le voir sourire et de blaguer à propos de poulet en faisant référence à Marshawn Lynch (c’est loin d’être la seule farce qu’il a fait lors de sa conférence de presse, d’ailleurs), ça me dit qu’il est à une bonne place mentalement.

C’est sûr qu’il s’ennuie de la game et qu’il aimerait être sur la patinoire. Il l’a dit à maintes reprises hier, qu’il était envieux des jeunes qui arrivent dans la ligue en ce moment. Ça reste un joueur de hockey dans le fond de son cœur, au final.

Je pense sincèrement qu’il accepte tranquillement pas vite le fait qu’il ne peut pas contrôler grand chose dans tout ça. Ce n’est pas parce qu’il n’essaie pas de revenir, c’est parce qu’il n’est tout simplement pas capable de le faire. Et j’estime que le 31 en est conscient.

Même si la situation est frustrante, comme il l’a mentionné aux journalistes hier midi.

PLUS DE NOUVELLES