Éric Houde s’est déjà résigné à porter un numéro « de gardien » parce qu’il ne parlait pas anglais

Le hockey junior est peut-être une mine d’or à joueur de talent, mais il est également rempli d’anecdotes savoureuses. Il n’est pas rare qu’un ancien joueur (ou un joueur actif) de la LNH passe devant un micro dans un contexte d’entrevue et nous raconte une aventure de son temps dans les rangs amateurs.

De passage à Laraque-Gonzalez sur les ondes du 91.9 Sports aujourd’hui, l’ancien du Canadien Éric Houde a fait part d’une anecdote plutôt embarrassante. L’histoire se déroule dans le temps des fêtes de la saison 1994-1995. Houde venait tout juste d’être échangé des Lynx de Saint-Jean aux Mooseheads d’Halifax dans la LHJMQ. Ne parlant pas du tout anglais à l’époque, il avait vécu une rentrée plutôt mouvementée dans son nouvel environnement.


À peine arrivé à l’aréna pour rencontrer tout le monde, le préposé à l’équipement des Mooseheads lui a présenté son chandail, brodé du numéro 33. Houde, qui n’avait jamais porté ce numéro, a voulu indiquer à l’employé qu’il s’agissait d’un « numéro de gardien », mais il n’avait pas été capable de traduire les mots et de les communiquer. Il s’est donc résigné à porter le chandail.

Cette même journée, l’organisation d’Halifax lui a demandé de faire une apparition à la télévision locale. Houde se rappelle avoir prononcé de drôles de mots en tentant de se présenter devant les caméras. Il confirme que l’équipe de production du plateau de tournage sur lequel il se trouvait s’était aperçue de son défaut de langage et avait mis fin à l’enregistrement assez rapidement.

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