Quand Marc Bergevin a acquis Eric Staal, on se doutait bien que ce n’était que pour finir la saison. Il a commencé fort en marquant, il a connu une période creuse pour finir l’année et il a été un facteur (pas de premier ordre, mais un facteur) en séries – même s’il avait ralenti. Son expérience a aidé les jeunes.
Mais est-ce que le CH en avait besoin de plus? Pas forcément, non.
Quand Staal a parlé aux médias après la finale de la Coupe Stanley, il avait non seulement l’air d’un gars sur son départ, mais il avait l’air d’un gars qui songeait à la retraite plus qu’autre chose. Il avait été éloigné de sa famille et ça n’avait pas été facile.
Ceci dit, les choses pourraient avoir changé.
Et selon lui, la porte n’est pas fermée à Detroit pour le défenseur… ni à Montréal pour le joueur de centre qui a fini l’année en ville.
Eric Staal and Marc Staal, both UFAs, each want to play next season. Believe there will be options on the market for both. Door isn't closed on Detroit, either for Marc, or on Montreal for Eric.
— Pierre LeBrun (@PierreVLeBrun) July 23, 2021
Évidemment, rien n’assure un retour à Montréal pour Staal. Ce n’est pas parce qu’il désire potentiellement revenir que Marc Bergevin lui fera de la place comme par magie.
On sait qu’avec le départ probable de Phillip Danault, le besoin d’un joueur de centre sera bel et bien présent. Le club voudra obtenir un gars capable de prendre les minutes du #24. C’est d’ailleurs pour ça que le nom d’un gars comme Christian Dvorak, en Arizona, circule.
Staal a beaucoup ralenti et il ne peut pas prendre les minutes de Danault. Ceci dit, il peut assurer de la profondeur chez le Canadien au poste de centre.
S’il veut revenir à Montréal, il devra accepter de le faire à rabais puisque le CH ne lui donnera pas 3.25 M$ par année.
Si Corey Perry et Joel Armia (deux agents libres) devaient revenir à Montréal, peut-être qu’il serait plus logique de voir Staal. Mais encore là, ils peuvent jouer avec un autre centre, non?
S’il devait venir passer l’année à Montréal (avec sa famille, cette fois), est-ce que ce serait l’année de trop?