Erik Karlsson a discuté de la mort de son fils avec certains médias ontariens

Une terrible nouvelle est venue affecter la vie d’Erik Karlsson il y a dix jours.

Les Sénateurs ont donné quelques jours de congé à leur meilleur défenseur, si bien que celui-ci a raté les rencontres du 20 et 22 mars, avant de revenir au jeu le 24 mars, mais de rater le match en Caroline le 26 mars. Bref, Karlsson a disputé tous les matchs des Sens à domicile depuis le 24 mars, mais il n’a pas voyagé avec l’équipe encore depuis.

À noter qu’il a récolté trois points en trois matchs.

Eh bien, les Sénateurs s’envoleront vers Detroit cet après-midi. Un court voyage d’un seul match dans la ville de l’automobile demain après-midi auquel participera le capitaine des Sénateurs.

C’est vrai qu’il est difficile de se motiver à jouer au hockey dans de telles conditions personnelles.

Les Sens rentreront ensuite à Ottawa pour y recevoir la visite des Jets lundi, avant de prendre la route pour disputer leurs trois derniers matchs de la saison entre le 4 et le 7 avril. Est-ce que Karlsson sera du voyage? C’est du moins ce qu’il désire présentement, si le court voyage à Detroit se passe bien.

Si la réponse est oui, est-ce qu’il portera l’uniforme des Sens pour la dernière fois?

Whatever. Ce n’est pas le but de notre discussion matinale.

Erik Karlsson était extrêmement heureux d’attendre son premier enfant. Il vivait un rêve avec sa conjointe Melinda Currey.

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En l’espace de quelques jours, il est passé d’un bonheur intense à une douleur persistante, même dans les matchs.

Karlsson s’est ouvert (pour la première fois) quelque peu aux médias présents dans le vestiaire des Sens hier soir. Les derniers jours n’ont pas été faciles, mais il apprécie grandement le support de l’organisation, de ses coéquipiers et des partisans. Il dit avoir eu extrêmement de difficulté lorsqu’il a appris la nouvelle. Être à l’aréna lui permet tout de même de faire le vide.

Le rétablissement ne sera pas facile, mais il est impressionné par sa femme et la façon dont elle deal avec tout ça.

Le garçon d’Erik Karlsson était censé naître à la mi-avril. Il n’aura finalement jamais vu le jour (mort-né un mois avant). Pour connaître des gens qui ont dû passer par là, croyez-moi, les jours qui suivent une telle chose sont terribles.

À noter qu’un joueur des Canadiens a vécu la même situation qu’Erik Karlson il y a quasiment quatre ans jour pour jour. Ça n’avait (vraiment) pas été facile et c’est pourquoi je n’en ai jamais parlé publiquement. L’important, c’est de savoir qu’on peut s’en remettre.

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