Et si Bergevin ne bougeait pas à la date limite des transactions?

Dernièrement, le Tricolore donne aux partisans un très bon spectacle. Les parties sont toutes intéressantes à regarder et l’équipe permet d’espérer à une victoire chaque soir.

La date limite des transactions approche à grands pas et Marc Bergevin devra faire un choix. Il devra choisir s’il fait confiance à son club actuel ou s’il doute de la capacité à celui-ci de percer dans la danse printanière.

En fait, aucun expert ne prédit la victoire de la Coupe Stanley par les Canadiens de Montréal. Ce qui est tout à fait logique. Il y a d’autres équipes avec des formations bien plus compétitives.

Cependant, la troupe de Claude Julien nous a prouvé lors des dernières semaines qu’elle est capable de tenir tête aux meilleures équipes de la LNH. La victoire convaincante contre les Jets de Winnipeg en est un exemple.

Lors de cette victoire, Marc Bergevin a pu observer toute l’étendue du rendement que son équipe pouvait lui apporter. Il a vu des joueurs jouant en équipe afin de relever le défi qui est à leur porte. Non seulement ils peuvent jouer contre les meilleurs de la Ligue, mais ils peuvent aussi les dominer.

En fait, cette formation joue avec plus de hargne que son adversaire habituellement. C’était aussi le cas samedi soir contre Toronto. Cependant, le talent brut a remporté sur le travail acharné. Lors des séries éliminatoires, le travail acharné est ce qui rapporte le plus.

Il faut dire que cette équipe est une construction faite par le directeur général du CH. C’est du moins ce que Jack Todd souligne.

En plus d’avoir construit cette équipe, Bergevin n’a pas donné énormément afin d’obtenir les services de certains joueurs clés de sa formation. Alors, il doit garder ce cap et faire de même cette année.

Il ne doit pas changer l’identité du Canadien en faisant un échange important. Il doit seulement aller chercher un ou deux joueurs qui pourront amener une plus grande profondeur à l’équipe ainsi qu’un aspect physique plus imposant. L’acquisition de Dale Weise en est un exemple.

Il faut dire que l’édition actuelle du Tricolore fait taire ses détracteurs. Elle a prouvé qu’elle n’a pas besoin d’un changement d’identité afin d’avoir du succès. L’équipe croit en elle et les joueurs se supportent mutuellement tout en ayant accepté la mentalité qu’ils sont les négligés.

Il faut ajouter que les équipes qui font une acquisition d’envergure ne sont pas nécessairement celles qui vont remporter le précieux trophée. La dernière fois qu’une équipe a gagné la Coupe Stanley en faisant une grosse prise lors de la date limite des transactions sont les Blackhawks de Chicago en 2015 alors qu’ils avaient acquis les services d’Antoine Vermette. Avant cela, on retourne en 2009 lorsque les Penguins de Pittsburgh ont été chercher Bill Guerin.

Bref, l’état-major du Canadien de Montréal a une décision à prendre. Il doit considérer ce que sa formation peut lui apporter. Elle n’est probablement pas une équipe gagnante de la Coupe Stanley, mais il y a un certain espoir qui peut naître. En fait, Bergevin devrait laisser la chance à cette équipe de poursuivre l’histoire qu’elle est en train d’écrire.

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