Et si Sean Farrell venait terminer sa saison à Montréal?

Il me semble que ça fait un petit bout de temps qu’on n’a pas parlé de Sean Farrell, non? Parlons-en, alors.

L’espoir du CH en est à sa deuxième saison au sein du circuit universitaire américain (NCAA) et fait très bien jusqu’à maintenant. Après avoir terminé sa première campagne sous les couleurs de l’université de Harvard avec une récolte de 28 points en 24 matchs, voilà que Farrell est en train de dominer ses adversaires après avoir participé à 29 buts de son équipe depuis le début de la saison (en 19 matchs).

C’était ça son objectif, d’ailleurs. Avant de faire le saut chez les professionnels, l’Américain souhaitait s’imposer comme l’un des meilleurs joueurs du circuit, ce qu’il a réalisé à la perfection.

Maintenant que cela est fait… On est en droit de se demander s’il pourrait rejoindre les rangs du Canadien de Montréal plus tôt que tard. Et si l’on considère qu’il y a plusieurs blessés présentement et que certains gars vont quitter à la date limite, le club pourrait décider de lui faire une place en fin de saison afin d’évaluer où il en est rendu dans son développement.

L’idée a aussi été soulevée par Mathias Brunet.

Et cette idée-là, je ne la déteste vraiment, mais vraiment pas.

Sean Farrell est l’un des espoirs les plus intrigants du CH et ce n’est pas pour rien qu’Adam Nicholas le voit gros dans sa soupe. 

Moi, personnellement, j’ai surtout hâte de voir s’il va bien s’adapter à la vie de la LNH. Farrell a lui-même déclaré qu’il avait hâte d’endosser l’uniforme du CH parce qu’il croit que son style de jeu est fait pour Martin St-Louis… 

Mais ça va plus loin que ça. Et vous le savez très bien.

Partout où il est passé, Sean Farrell a trouvé une façon d’être dominant et de produire offensivement. Et c’est en partie l’une des raisons qui expliquent pourquoi les partisans ont aussi hâte de le voir jouer à Montréal.

Il y a toutefois une restriction importante et claire dans son dossier. En ce moment, à l’heure d’écrire ce texte, Sean Farrell n’a toujours pas de contrat d’entrée dans la LNH. Il devra en signer un avant de s’amener en ville (un peu comme l’avait fait Jordan Harris l’an dernier au mois de mars) et avant de jouer dans la grande ligue.

Et c’est normal, après tout. Un joueur universitaire ne peut pas être sous contrat chez les pros et Farrell pourra signer quand sa saison dans la NCAA va se terminer.  

Or, cela ne devrait pas être un problème considérant le fait que Farrell, lui, semble avoir hâte de porter l’uniforme bleu, blanc et rouge et de jouer sous les ordres de Martin St-Louis.

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