Evander Kane en a-t-il fait assez pour convaincre les Sharks?

Quand vient le moment de rencontrer ses beaux parents, on fait tout pour plaire : cheveux coupés, chemise repassée, politesses accentuées et rires forcés… rien n’est mis de côté lorsque vient le temps de faire une bonne première impression!

Le but : cacher certains défauts qui pourraient déplaire à ces géniteurs, devant qui on souhaiterait paraitre parfait.

Après une année où ses frasques hors de la patinoire ont été limitées, on pourrait accuser Evander Kane d’avoir joué à ce petit jeu avec les Sharks, dans le but de décrocher l’entente la plus lucrative de sa carrière…

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Outre une petite altercation survenue en milieu de campagne, où l’un de ses coéquipiers l’a traité d’égoïste, Kane a été parfait cette année. Ses 29 buts et ses 54 points, majoritairement accumulés au sein d’une attaque médiocre, constituent sa deuxième meilleure production offensive en carrière. En plus de cela, l’ailier robuste a rapidement développé une merveilleuse chimie avec le centre Joe Pavelski, qui semblait par moments à court de solutions avant son arrivée.

Tout ça semble trop beau pour être vrai… et pourrait bien l’être. Accorder une entente à long terme à Evander Kane dans l’espoir que cette saison soit le point tournant de sa carrière pourrait être une erreur.

Les Sharks devront faire un choix. Avec un noyau vieillissant, l’équipe pourra investir dans le retour de ses agents libres sans restriction, afin de tenter à nouveau de faire un long parcours en séries l’an prochain.

Cependant, Doug Wilson aurait avantage à brasser la soupe un peu. Après tout, ce noyau-là a obtenu énormément d’opportunités en séries éliminatoires, sans jamais parvenir à remporter une Coupe Stanley.

Avec un espace de plus de 14 millions sous le plafond salarial, il y a fort à parier que l’état-major tentera l’impossible : s’entendre avec John Tavares. Si l’équipe parvient à convaincre le plus gros poisson de l’océan de devenir un requin, il faudra probablement oublier le retour de Joe Thornton et d’Evander Kane à San Jose…

En plus de ces trois dossiers, Doug Wilson devra prendre des décisions concernant Joe Pavelski et Logan Couture, qui seront libres comme l’air en 2019. Décidément, les Sharks pourraient bien subir une métamorphose complète au cours des prochains mois…

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