Faire le saut d’agent à dirigeant d’une équipe : Pat Brisson ne ferme pas la porte

Normalement, quand un agent (ou une agente) travaille auprès des joueurs de hockey, il ne saute pas la clôture. Il demeure auprès de ses clients et il tente de représenter leurs intérêts face aux 32 équipes de la LNH.

Il existe cependant des exceptions. Pierre Lacroix avec les Nordiques et l’Avalanche… Émilie Castonguay avec les Canucks… Jeff Jackson avec les Oilers… Kent Hughes avec le Canadien…

Évidemment, c’est une grosse décision – surtout pour un vétéran. Kent Hughes, quand il a accepté le poste à Montréal, s’est départi de son agence, ce qui fait en sorte que ça a été une gros processus.

Après tout, s’il n’avait pas fait le boulot à Montréal, il n’aurait pas simplement pu retourner à ses anciennes amours facilement.

Tout ça pour dire que plus un agent est gros, plus le processus pour potentiellement changer de vocation pour devenir un dirigeant est gros. Ceci dit, parce que ce sont des maîtres de la négociation, les noms des gros agents reviennent souvent.

Et s’il y a un nom qui revient souvent, c’est celui de Pat Brisson. On le sent quand il y a une ouverture et Daniel Brière confirme que son nom revient souvent, ce qui fait en sorte que ce n’est pas exactement un mythe.

Ceci dit, comme le Québécois est à la tête d’une énorme entreprise et que son agence a une centaine de clients dans la LNH, ce serait un énorme défi au niveau de la logistique, on s’entend.

Ceci dit, le principal intéressé n’a pas fermé la porte à un tel défi un jour, tel qu’on a pu l’entendre sur les ondes du 98.5 Sports hier soir avec Yanick Bouchard comme animateur.

Est-ce qu’il est en train de dire qu’il va sauter la clôture? Non, ce n’est pas ce qu’il dit.

Cependant, il est normal, quand on se fait offrir l’opportunité de penser à avoir un gros défi comme président des opérations hockey ou DG d’un club, d’avoir une réflexion à ce sujet.

C’est sûr que je me remets souvent en question lorsque ces décisions-là peuvent être plus intéressantes que d’autres. (…) Pour le futur, on ne sait jamais. – Pat Brisson

Attention : j’ai quand même le sentiment que celui qui se dit très bien dans ses fonctions ne fera jamais le saut. Il est au sommet de sa profession en ce moment et je crois qu’il le sait très bien.

Il fait beaucoup, beaucoup d’argent avec les commissions sur les contrats qu’il négocie et il a une sécurité d’emploi qui est intéressante. Il se voit potentiellement faire ça toute sa vie avec une équipe qu’il aime beaucoup.

J’ai le sentiment, en l’écoutant parler, qu’il ne veut simplement pas se fermer aucune porte. Sans pour autant avoir l’intention de devenir un président des opérations hockey, il peut écouter ce qu’on lui propose, non?

Ne vous attendez donc pas à le voir quitter son agence sous peu, mais si le bon club (qui ne sera pas le CH, qui a déjà des gens en place) appelle pour celui qui vit à Los Angeles, qui sait jusqu’à quel point ça pourrait le travailler…

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