Félix Séguin nous présente « la malédiction du Saint Patrick »

Depuis que le Canadien a échangé Patrick Roy, le Canadien n’a rien fait de bon. Deux finales de l’Est ont été au menu pour le Canadien et la meilleure chance des deux a pris fin en raison d’une blessure à Carey Price qui a coupé les rêves des amateurs. Et pour le reste… c’est assez peu notable.

Est-ce qu’une malédiction s’est emparée du Forum à ce moment-là pour prendre le chemin du Centre Molson/Bell?

Peut-être.

Félix Séguin s’est prêté au jeu en se questionnant (en marge du 25e anniversaire demain de son dernier match à Montréal) à savoir si la transaction qui a envoyé Roy au Colorado – et qui a procuré deux Coupes à l’Avalanche – a jeté un sort au Canadien.

Le descripteur des matchs du CH à TVA Sports a établi un lien avec la malédiction de Babe Ruth chez les Red Sox. Rappelons qu’il a fallu attendre de 1918 (date de la transaction aux Yankees) jusqu’en 2004 afin de voir les Sox être couronnés de nouveau. Ils sont passés à un retrait en 1986, mais un certain Bill Buckner a oublié comment attraper un roulant de base, ouvrant la porte aux Mets.

Un peu comme la blessure de Price, donc, une conquête ne tenait pas à grand chose.

On peut aussi parler, encore dans la MLB, de la malédiction de la chèvre chez les Cubs de Chicago, qui a pris fin en 2016 après 108 ans d’attente et de nombreux hauts et bas. Un homme de Chicago a amené sa chèvre au stade en 1945 et, après s’être fait expulser en raison de son animal, a jeté un sort aux Cubs.

Et ça tombe plus que bien puisque l’architecte des conquêtes de la Série mondiale (MLB) de 2004 et de 2016 est présentement agent libre. Theo Epstein, un homme de baseball respecté comme il s’en fait peu, vient justement de quitter ses fonctions de président des opérations baseball à Chicago. Il était à la base des deux championnats à Boston et Chicago.

Il veut prendre un an de congé après de nombreuses années à ne jamais arrêter, mais après, tout est possible. Certains le voient même comme commissaire de la MLB plus tôt que tard

Pourrait-il prendre les commandes du Canadien afin d’importer la recette de son succès au nord de la frontière?

Comme il ne parle pas français (à ce que je sache, du moins), on va passer.

Donnons d’abord la chance à Marc Bergevin, lui qui a construit un beau club.

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