Filip Mesar : « je ne le prendrais même pas chez le Rocket »

Évidemment, en général, un joueur de hockey affirmera toujours qu’il croit en ses capacités et en ses chances d’atteindre un jour la Ligue nationale de hockey.

La confiance est très importante dans le milieu du sport, et donc, chaque joueur se doit de croire en soi, peu importe les difficultés éprouvées et les critiques de l’extérieur.

Par contre, de l’autre côté, les analystes et partisans, eux, peuvent finir par perdre confiance en un joueur et ne plus croire à ses chances d’avoir un impact dans la LNH.

C’est exactement la situation qui se produit présentement avec l’espoir du CH, Filip Mesar, qui depuis sa sélection, n’a pas réussi à prendre un « step » dans son développement, ce qui a grandement déçu les amateurs du Tricolore.

Même si le jeune Slovaque croit encore à ses capacités et à ses chances d’avoir un rôle important dans la LNH, les critiques fusent à son endroit et peu de gens le voient encore dans les plans à court, moyen et long terme chez le Canadien.

Évidemment, Mesar n’a que 20 ans, et donc, rien n’est joué dans son cas encore. Il pourrait très bien se ressaisir et connaître une excellente saison dans la Ligue américaine avec le Rocket de Laval.

Mais ça, Simon Boisvert n’y croit pas.

D’ailleurs, l’analyste et membre du podcast Processus avec Mathias Brunet a affirmé dans un récent épisode qu’il ne prendrait même pas Mesar chez le Rocket.

En effet, Simon Boisvert n’a tout simplement aucune attente envers Mesar, et selon lui, un tel joueur de périphérie ne connaîtra jamais de succès dans la LNH, et aura de la difficulté également dans la Ligue américaine.

Peu de joueurs qui jouent en périphérie dans le hockey junior ont réussi à s’établir dans la LNH, et selon Boisvert, Mesar ne risque pas d’en être un.

D’ailleurs, pour Boisvert et Brunet, le constat est clair, Mesar est un choix de première ronde perdu par le Canadien.

Le jeune Slovaque a été repêché au 26ᵉ rang en 2022, soit la même année qu’Owen Beck (33ᵉ au total), et donc, Mesar devrait au moins être aussi bon et avoir un développement semblable à celui de Beck.

Ce n’est malheureusement pas le cas.

Bref, c’est dommage, mais plus personne ne semble croire en Mesar présentement, et ce, même s’il n’a que 20 ans, et n’a toujours pas réellement joué chez les pros en Amérique du Nord.

Honnêtement, j’espère vraiment que le jeune Slovaque réussira à s’établir avec le Rocket, et qu’il sera en mesure de connaître du succès afin de redorer son CV et peut-être même redevenir un espoir en qui l’on voit un potentiel LNH.

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