Quand le Canadien de Montréal a repêché Filip Mesar en fin de première ronde lors du repêchage de 2022, la réaction générale des partisans et analystes avait été bonne.
Le CH mettait la main sur un jeune joueur talentueux ayant fait ses preuves chez les hommes en Slovaquie, tout en ajoutant dans ses rangs un des meilleurs amis de son premier choix au total, Juraj Slafkovsky.
Évidemment, à l’époque, on voyait tous très bien se dessiner un futur dans lequel les deux bons amis évolueraient sur le même trio.
Pourtant, nous voilà un peu plus de deux ans plus, et cette possibilité semble avoir complètement disparu étant donné les difficultés éprouvées par Mesar depuis son repêchage.
Le jeune Slovaque n’a rien cassé dans le junior avec les Rangers de Kitchener dans la OHL, ce qui est pas mal décevant pour un jeune joueur qui jouait contre des hommes en Slovaquie.
Bref, compte tenu du développement difficile de Mesar, l’idée de le voir un jour évoluer sur le même trio que son compatriote Juraj Slafkosky ne semblait plus vraiment réaliste.
Pourtant, le principal intéressé, soit Filip Mesar, a affirmé hier qu’il continue de croire qu’un jour il pourra être efficace sur un trio avec son bon ami Juraj.
Filip Mesar:
«Oui, je continue à penser que je pourrais un jour être efficace sur un trio avec Juraj.»
— Anthony Martineau (@Antho_Martineau) September 20, 2024
Bref, contrairement aux partisans et analystes du CH, le jeune Slovaque de 20 ans semble encore croire à cette possibilité de jouer avec son compatriote dans la LNH un jour.
C’est beau de voir que malgré les deux dernières saisons difficiles, Mesar n’a pas totalement perdu sa confiance.
Il a perdu beaucoup de plumes aux yeux des amateurs du CH depuis son repêchage, mais cela ne l’empêche pas de continuer à croire en lui et ses capacités.
Il fait preuve d’une belle audace de continuer à croire qu’il jouera un jour avec Slafkovsky, et surtout qu’il sera efficace sur un trio avec le numéro 20 du Tricolore.
Évidemment, quand on y pense réellement, les chances de voir Mesar sur le trio de Slaf dans les prochaines années sont très basses, voire quasi inexistantes étant donné le nombre de joueurs de talent déjà devant Mesar dans l’organigramme.
Mais en soi, même si Mesar ne tassera sûrement pas Nick Suzuki ou Cole Caufield, il est clair que le style de jeu de Mesar pourrait être intéressant et efficace aux côtés de Slaf.
Bref, j’aime bien voir Mesar dans un état d’esprit confiant actuellement, surtout considérant que ce sera une très grosse saison cette année pour lui, alors qu’il évoluera fort probablement avec le Rocket de Laval.
Il connaît un bon camp jusqu’à présent, et il devra vraiment trouver une façon de se démarquer à Laval afin d’avoir du temps dans le top-6 sous Pascal Vincent.
Le jeune Slovaque sera à suivre de près.