À moins d’une grosse surprise, Filip Mesar ira dans la OHL très bientôt, avec les Rangers de Kitchener.
Oui, il jouera à Laval ce soir (sur le quatrième trio), mais avec le surplus d’attaquants, les chances qu’il reste chez les pros (même s’il le mérite) sont minces. Après tout, Kent Hughes veut le voir dominer dans la OHL plutôt que de jouer sur le bottom 6 dans la LAH. Et c’est pas mal lui le boss.
Mais si par miracle, Mesar joue toute la saison (72 matchs) sous les ordres de Jean-François Houle, sa première année de contrat ne sera pas brûlée. C’est ce que François Gagnon nous apprend. En fait, le jeune peut jouer le nombre de matchs qu’il désire à Laval.
Pour répondre à une question qui m'a été posée ce midi à @OnJase sur RDS:
Filip Mesar peut jouer autant de matchs que le #CH le désire avec le Rocket, cela ne brûlera pas la première année de son contrat dans la LNH.
Il pourrait aussi être renvoyé dans le Junior n'importe quand— Francois Gagnon (@GagnonFrancois) October 14, 2022
C’est un peu comme Mikko Rantanen, à sa première année chez les pros.
Comme Mikko Rantanen avec l'Avalanche à sa 1ere saison pro de ce côté ci de l'Atlantique (pour la 1ere partie de la réponse de @GagnonFrancois) https://t.co/oWev9cg0UT
— Maxime Truman (@MaximeTruman) October 14, 2022
Le Canadien a donc le choix avec son jeune espoir.
À moins que Mesar joue avec le Canadien cette saison (ce qui m’étonnerait fortement), le Slovaque sera techniquement sous contrat pour quatre ans (du moins, il sera payé pour quatre ans), car la première année de son contrat d’entrée commencera la saison prochaine, soit en 2023-2024.
Nous nous sommes renseignés de cette règle justement et les joueurs venant de l’Europe peuvent bénéficier d’un « glissement » de contrat si vous me permettez l’expression. Les joueurs provenant de l’Amérique du Nord, comme Jordan Harris par exemple, brûlent une année de contrat, peu importe le nombre de matchs qu’il joue avec le grand club.
Comme Kent Hughes l’a mentionné lors de sa conférence de presse, il aime mieux voir le deuxième choix de premier tour de l’équipe en 2022 dominer, jouer beaucoup, peaufiner son jeu offensif et se concentrer sur son jeu défensif en OHL, plutôt que de jouer à Laval, de faire 40 points et de ne pas obtenir du gros temps de jeu. À défaut d’être bon, il y a des gars vétérans qui ne peuvent pas jouer ailleurs que Laval et qui méritent leur place avec l’équipe.
Pour un hockeyeur au niveau pro, être cédé en bas n’est pas nécessairement une punition. Ce sont aux joueurs de saisir les opportunités et de forcer la main de la haute direction pour remonter le plus vite possible.