La fin d’une ère marquée par le prestige à Detroit | Le portrait des séries est connu dans l’Est | En rafale

Cet après-midi, à Detroit, marquait la fin d’une ère. Le dernier match de la ligue nationale de hockey à être joué au légendaire Joe Louis Arena.

Pour l’occasion, les Red Wings affrontaient les Devils du New Jersey, dans un match qui, sans la fermeture, n’aurait eu aucun enjeu. Mais ce fût loin d’être le cas.

Un tapis rouge était installé à l’entrée du Joe pour les joueurs (présent et passé) des Wings.

Avant le match, les Red Wings ont célébré un autre événement mémorable : le 1000ème match de la carrière d’Henrik Zetterberg.

L’ambiance et le prestige de cette soirée a donné des ailes à Riley Sheahan, qui a marqué son premier but de la saison après 80 matchs, mettant fin à la plus longue disette de sa carrière.

Henrik Zetterberg a ensuite inscrit un but dans son 1000e match en carrière (son 904e point), et Riley Sheahan a marqué le dernier but de l’histoire du Joe Louis Arena, son deuxième du match, et de la saison. Les Red Wings l’emportent par la marque de 4 à 1.

Suite au match, qui avait débuté en fin d’après-midi, les Red Wings ont invité leurs partisans à rester pour assister à la fermeture officielle de l’aréna. L’organisation a accueilli sur la patinoire les anciens et présents joueurs, membres de l’équipe d’entraîneurs, de la direction, les commentateurs radios, tous ceux qui ont façonné ces 38 années de succès et d’héritage au le Joe Louis Arena.

La cérémonie fût incroyable. Honnêtement.

J’ai lu plusieurs textes sur cette fermeture au cours de la dernière semaine, mais aucun ne m’a frappé comme celui-ci, rédigé par Lauren Theisen du site Deadspin. C’est une lecture que je recommande à n’importe quel partisan de hockey. De notre sport qui est si magnifique.

Celui-ci tourne autour du fameux tour du chapeau de Darren McCarty face à Patrick Roy. L’homme fort qui avait soulevé la foule, à Detroit.

Ce qu’elle a écrit était tout simplement trop beau pour être traduit. Elle mentionne qu’avant tout, pour aller de l’avant, les Red Wings auront besoin d’un gars comme Darren McCarty. Un joueur qui immortalise la fierté et la robustesse.

«There’s a reason why I always watch the McCarty video to get inspired rather than, say Yzerman lifting the cup. McCarty is the identity of that old team, as the city’s institutional memory immortalizes it: pride and toughness. As the Wings move out of the old arena where that identity was forged, they just have to bring some of that soul with them. They don’t need to provide a dynasty; they just need play that’s easy to cheer for. But we’ve enjoyed enough wins to be able to wait, and to know the heart of the Joe wasn’t in the hardware. The new era of the Red Wings doesn’t need to begin with another Yzerman or a Lidstrom or a Zetterberg. They need, more than anything, a guy like Darren McCarty.»

Rappelons-nous de Darren McCarty. Des conquêtes de la Coupe Stanley. Des capitaines prestigieux de cette organisation, des 25 années consécutives en séries éliminatoires.

De Yzerman à Zetterberg, de Fedorov à Datsyuk ; de Lidstrom à Kronwall, de Hasek à Osgood et de Bowman à Babcock.

De 1979 à 2017, merci à tous ceux qui ont fait de cet aréna une légende.

Merci, Joe.

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En rafale

– Pendant ce temps, le portrait des séries est connu, dans l’Est.

– Roberto Luongo a le sens de l’humour, on le sait depuis maintenant longtemps.

– Un autre moment qui réchauffe le coeur : Bryan Bickell qui inscrit un but en tirs de barrage à son dernier match dans la LNH.

– Les partisans des Leafs voulaient affronter les Sénateurs… Malheureusement, ils devront s’en tenir aux Capitals.

 

 

 

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