Folie en Slovaquie : Juraj Slafkovsky sent «qu’à Montréal, les gens se mêlent plus de leurs affaires»

Est-ce que Juraj Slafkovsky a trop de choses en tête?

C’est une question qui se pose, compte tenu des hauts et des bas de sa saison. Le match d’hier (trois points) en a été un bon, mais tout le monde sait qu’il a une saison en montagne russe.

Je le demande parce que son contrat peut l’affecter, même s’il n’est pas encore en vigueur. Le joueur se met de gros objectifs en tête et il veut sûrement que le CH rentre dans son argent, jusqu’à un certain point.

Pourquoi je dis ça?

Parce qu’en marge d’une entrevue avec Jonathan Bernier, Slaf a dit qu’il n’aime rien de sa saison et que pour être satisfait, il aurait besoin de 35 points (dont 15 buts) de plus.

Il l’a dit avant de marquer et de récolter deux passes contre Vancouver. Cela veut dire qu’au 3/4 de la saison, Slaf aurait aimé avoir 70 points… et présentement, il a 38 points, dont 12 buts.

Personne n’a 70 points à Montréal en ce moment.

C’était ambitieux pour Slaf, qui refusait de dévoiler ses objectifs personnels en début de saison. Le fait de ne pas être proche de son but individuel doit clairement lui jouer dans la tête en ce moment.

Mais ce n’est pas la seule chose qui doit l’affecter puisque Slafkovsky semble vraiment en avoir contre l’attention qu’il reçoit en Slovaquie. Il en a déjà parlé plus tôt cette saison… et récemment, encore avec Jonathan Bernier, il en a reparlé.

J’ai l’impression qu’à Montréal, les gens se mêlent plus de leurs affaires.

Je n’aurai pas l’air gentil auprès des Slovaques, mais j’ai le sentiment que les gens à Montréal sont plus polis. – Juraj Slafkovsky

Il y a quelques mois, Slaf avait aussi lancé une pointe envers les gens de son pays et cela avait fait jaser. Là, Slaf n’a pas appris de ses erreurs et il a recommencé à parler contre les Slovaques.

Parce que oui, à mes yeux, c’est une erreur. Il a le droit de dire ce qu’il veut (et c’est un beau compliment pour les Québécois), mais ça ne sert à rien de parler contre les gens de son pays.

Surtout que ce n’était pas pour leur demander de lui sacrer patience, par exemple : c’était juste pour chialer.

Forcément, ses propos vont faire jaser en Slovaquie, il va en entendre parler et il ne pourra pas faire autre chose que d’y penser. S’il veut 35 points de plus, ce n’est pas en ayant la tête pleine qu’il va s’aider, entre vous et moi…

en rafale

– Des nouvelles du CF Montréal.

– Jonathan Quick : un an de plus à New York.

– Tout n’est pas rose à New York.

– 18 matchs d’au moins deux points avant 21 ans : Juraj Slafkovsky rejoint Henri Richard.

PLUS DE NOUVELLES