En ce moment, c’est la folie furieuse concernant Connor Bedard. Et je ne pèse pas mes mots.
On savait qu’il était populaire auprès des amateurs pour des raisons évidentes… Mais il l’est encore plus que vous le pensez.
Il l’est au point où il est obligé de se promener avec des gardes du corps présentement, comme l’a raconté Renaud Lavoie ce matin sur les ondes de BPM Sports.
Il l’est au point où les partisans ne veulent rien savoir des autres espoirs lorsque vient le temps de faire signer un autographe, comme l’a expliqué Xavier Bourgault, qui l’a côtoyé au dernier showcase de Upper Deck.
Il l’est au point où, à Arlington en Virginie, qui est loin d’être une ville de hockey, les partisans courent derrière son autobus dans le but de le rencontrer.
Il l’est au point où des collectionneurs l’attendent dans le lobby de son hôtel pour qu’il signe leurs cartes de hockey.
Il l’est… Ouais. Vous avez compris le message.
William Dufour et Xavier Bourgault racontent une histoire révélatrice à propos de Connor Bedard 👀🏒 https://t.co/wSuCdaZH6b
— TVA Sports (@TVASports) September 6, 2023
C’est normal, parce qu’on parle de lui comme un joueur générationnel…
Mais le hype qui l’entoure est tout simplement différent. On ne peut pas comparer son cas à celui de Sidney Crosby parce qu’à l’époque, la technologie était moins avancée et l’importance des réseaux sociaux était beaucoup plus minime.
Là, on voit son nom partout… Et cela vient avec une pression différente. Il sait que tous ses gestes sont et seront épiés à la lettre, autant en dehors que sur la patinoire.
Il y a une différence, d’ailleurs, entre son cas et celui de Crosby et de Connor McDavid. Bedard arrive dans un gros marché américain et la LNH veut le mettre en valeur dès le départ. Les Hawks disputeront 13 matchs, cette saison, sur les ondes de la télé nationale américaine… Et ça aussi, ça vient avec de la pression.
Ce ne sont pas tous les jeunes qui ont le luxe de vivre avec cette pression-là, d’ailleurs, et ce ne sont pas tous les jeunes qui sont capables de la gérer. Je dis « le luxe »… Parce qu’à mes yeux, c’est un privilège.
Mais Bedard semble avoir une tête sur les épaules. La preuve, c’est qu’il soutient qu’au camp d’entraînement des Hawks, il devra se battre pour obtenir son poste comme tous les autres joueurs de l’équipe… Mais tout le monde sur la planète sait que sa place est garantie dans la formation de Luke Richardson.
Il est humble et c’est tout à son honneur. Maintenant, voyons voir comment il se comportera avec toute cettedite pression qui l’entoure…
Et quand je me fie à ses performances au dernier Championnat mondial junior avec toute la pression qu’il avait sur les épaules, on dirait que ça ne m’inquiète pas vraiment.