Dire qu’on en est rendu là.
Lorsqu’on parlera de l’année 2018, Fortnite sera probablement identifié comme la mode la plus importante. On en est rendu au point où les dirigeants de la LNH, telles de bonnes mères de famille, s’inquiètent à savoir si leurs joueurs ne jouent pas trop aux jeux vidéos. C’est quand même incroyable lorsqu’on y pense.
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Quand on navigue un peu dans l’univers du hockey, on se dit que si les joueurs jouent aux jeux vidéos, ça veut dire qu’ils ne sont pas dans les bars. Ça devrait forcément être positif, non? Pas vraiment.
Le cas d’un espoir dont la carrière serait potentiellement compromise par une dépendance aux jeux vidéos avait ouvert la porte à plusieurs inquiétudes. En réaction à cela, plusieurs équipes, dont le Canadien, s’inquiétaient du cas des espoirs dont les passe-temps principaux étaient les jeux vidéos lors des entrevues au Combine.
Depuis, la conscientisation à ce sujet est d’autant plus grande. En juin, l’Organisation mondiale de la santé a déclaré que la dépendance aux jeux vidéos était réellement une maladie. Cela signifie qu’à moyen terme, il ne faudrait pas être surpris si la LNH instaurait un programme de « désintox » visant les joueurs accros aux jeux vidéos.
Car les joueurs de hockey ne sont pas différents des autres jeunes hommes de leur âge. Riley Sutter, choix de troisième tour des Capitals, résume bien la situation.
Il y a certainement des gars dans la Ligue – et même dans mon équipe – qui ne pensent qu’à cela. Ils manquent de sommeil et arrivent en retard. Ça commence à être un gros problème.
Comment les équipes réagiront à cette problématique? Priver les joueurs de jeux vidéos sur la route? Lancer des programmes de conscientisation?
Chose certaine, des initiatives claires seront prises par les équipes de la LNH.