Alexander Romanov a été le meilleur passeur (en situation offensive) du CSKA

La saison de la KHL a eu le temps de terminer avant que la pandémie de la COVID-19 prenne d’assaut les quatre coins du globe. Néanmoins, les séries éliminatoires ont été annulées ce matin – faisant en sorte qu’il n’y aura pas de champion de la Coupe Gagarine en 2020.

La saison d’Alexander Romanov a donc pris fin et il y a eu quelques rumeurs comme quoi le jeune défenseur aurait pu rejoindre le Canadien pour la fin de la saison 2019-2020. Ç’a été nié, mais tout de même abordé dans les médias.

En réponse à un tweet de Pierre LeBrun qui relatait de cette possibilité. le journaliste russe Igor Eronko a sorti une statistique très intéressante à propos de l’espoir du Canadien. Romanov, qui a visiblement disputé sa dernière saison dans la KHL, s’est démarqué par son efficacité en tant que passeur au courant de la dernière saison.

En effet, il s’est classé au premier rang du CSKA pour le taux de passes complétées en situation de création (en d’autres mots, lorsqu’une passe sert à générer de l’attaque) avec un pourcentage de réussite de 84%.

Entendons-nous, l’échantillon est plus petit que d’autres défenseurs du CSKA qui ont plus de tâches/responsabilités en relance de l’attaque ainsi que pour maintenir la pression en zone adverse.

Plus souvent qu’autrement, il était utilisé sur la troisième paire – ou même en tant que septième défenseur de l’équipe. Bref, il n’a pas été le plus utilisé.

Ça n’empêche pas qu’il a été très efficace, et même plus que la moyenne. C’est une excellente nouvelle pour le Canadien, qui compte l’utiliser sur la troisième paire de son alignement dès l’an prochain. On vante ses capacités défensives et sa maturité dans sa propre zone, mais il peut en faire beaucoup plus. Il a du talent en zone offensive, et il est très intelligent lorsque vient le temps de distribuer.

Encore faut-il que Claude Julien le laisse être créatif et qu’il ait de bonnes tâches afin de contrôler l’attaque. Il a beaucoup à apprendre, mais il ne faut pas le conditionner à un rôle qui ne lui convient pas. Pour qu’il se développe, il faut l’utiliser à une sauce qui lui ressemble. Romanov n’est pas un joueur «plate» et il est à son meilleur lorsqu’il bouge. 

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